Meilleur Tableau Routine à Imprimer Gratuit – PDF

Meilleur Tableau Routine à Imprimer Gratuit – PDF

Quel est le point commun entre un athlète de haut niveau, un médecin, une directrice d’entreprise et une avocate renommée ? Ils et elles ont une routine efficace qu’ils appliquent dans l’exécution de leur travail quotidien.

Dans cet article, nous allons creuser la notion de routine. Nous verrons comment elle peut radicalement changer la vie de votre enfant.

Vous pouvez télécharger notre exemple de routine quotidienne pour l’essayer à la maison avec vos enfants. Elle couvre presque toutes les tâches que les familles et les enfants font chaque jour.

tableau routine scolaire a imprimer gratuitement pour la maison

 

Télécharger le Tableau de Routine

 

Vous pouvez la modifier et l’adapter comme vous voulez. Mais avant de le faire, il vaut mieux lire cet article jusqu’à la fin pour comprendre comment les experts recommandent d’utiliser ces routines afin d’obtenir les meilleurs résultats.

Et si vous avez de la difficulté à faire suivre une routine à vos enfants, vous trouverez ici des conseils simples et efficaces pour les aider à aimer accomplir leurs tâches.

Nous verrons également que nous sommes au bon moment pour essayer d’en créer une adaptée à la rentrée scolaire, qui pourra tenir jusqu’à la prochaine rentrée !

 

 

Pourquoi les enfants en ont-ils besoin d'une routine?

Photo by Clique Images on Unsplash

Qu’est-ce qu’une routine?

Une routine se compose généralement d’actes simples, qui se répètent régulièrement, et qui finissent par devenir familiers.

Nous avons parlé des enfants en bas âge, mais cela vaut également pour tout le monde, à tous les âges et dans des situations diverses et variées.

  • Les programmes de rééquilibrage alimentaire se basent essentiellement sur des routines de repas, avec des aliments et des heures précises. Ces programmes comportent souvent des séances de sport.

    Elles aussi sont des enchaînements d’exercices précis avec une fréquence et nombre de répétitions donnés.
  • Beaucoup de personnes ont cette “habitude” de prendre un café avant de travailler, ou encore d’écouter le journal en allant au travail.
  • La célèbre tenniswoman Serena Williams a livré sa routine particulière : réveil à 7 heures, entraînements, cours de danse et bien d’autres activités.

Qu’est-ce qu’une routine ?

Routine journalière de Serena Williams, par Owaves.


Détails Sur Notre Tableau Routine a Imprimer Gratuit recommandée (exemple)

 

Tableau de routine à imprimer

Voici un exemple d’emploi du temps ou de tableau de routine à imprimer, optimisé sur 24 h pour un élève type.

Cet horaire vise à couvrir les besoins d’un enfant/ado moyen en semaine scolaire, en tenant compte des variations possibles entre 7 ans (école primaire) et 17 ans (fin du secondaire) :

  • 6h30 – Réveil :

L’enfant se lève à la même heure chaque jour (± 15 min). Il a suffisamment dormi (~10 h pour un enfant, ~8-9 h pour un ado) grâce à un coucher précoce la veille.

On ouvre les rideaux, on s’étire et on démarre calmement. Pas de smartphone au saut du lit – on évite de consulter les écrans dès le réveil pour ne pas perdre de temps.

  • 6h45 – Toilette et habillage :

L’enfant fait son lit, passe à la salle de bains (toilette du matin, se brosser les dents, etc.) et s’habille avec les vêtements préparés la veille si possible (gain de temps et moins de stress matinal).

Ce rituel matinal structuré donne le ton de la journée.

  • 7h00 – Petit-déjeuner équilibré :

Toute la famille prend un petit-déjeuner sain ensemble si possible.

Par exemple : un bol de céréales riches en fibres ou de pain complet, un fruit, un produit laitier (lait ou yogourt) ou un produit protéiné alternatif, et de l’eau. On discute tranquillement des plans de la journée.

Ce repas assure l’énergie pour tenir toute la matinée et améliore les performances scolaires prouvées en début de journée (Éviter de sauter le petit-déj – “un cerveau bien nourri est un cerveau qui apprend mieux” pourrait être la devise.)

  • 7h30 – Préparation et départ à l’école :

L’enfant termine de préparer son cartable (idéalement déjà rangé la veille après les devoirs). On vérifie qu’il a tout (devoirs faits, livres, lunch, bouteille d’eau, vêtements de sport si besoin).

La routine du matin doit inclure ces vérifications pour éviter les oublis à l’école. Le départ de la maison se fait à heure fixe (ex. 7h30 ou 7h45 selon la distance).

Si l’école est proche, marche ou vélo jusqu’à l’école; sinon, marche jusqu’à l’arrêt de bus. Le trajet est l’occasion de se dégourdir les jambes et d’arriver physiquement et mentalement éveillé en classe.

  • 8h00 – 15h00 – Journée scolaire :

Pendant la classe, l’élève suit l’horaire normal de l’école. Grâce à sa bonne nuit de sommeil et à son petit-déjeuner, il est attentif en cours dès la première période.

À la récréation (matin et midi), il profite pour bouger et jouer activement (courir, jouer au ballon, sauter à la corde, etc.), ce qui le rend plus concentré par la suite.

Au dîner (12h), il mange un lunch équilibré (incluant fruits/légumes, protéines, etc.) et boit de l’eau. Après le repas, s’il en ressent le besoin et si l’école le permet, il peut faire 10 minutes de relaxation (lecture calme, repos) pour recharger ses batteries.

Sinon, il reprend les cours de l’après-midi en étant encouragé à participer activement (poser des questions, travailler en équipe…) – une bonne routine scolaire inclut l’engagement en classe.

  • 15h30 – Retour à la maison et collation :

L’école finie, l’enfant rentre (par ex. marche de 15 min pour bouger un peu après les heures assises). À son arrivée vers 15 h 30-16 h, on prévoit une collation saine (fruit, fromage, noix ou yogourt, évitant les sucreries trop riches) pour recharger l’énergie.

Ce moment marque une coupure entre l’école et les activités à la maison. L’enfant peut discuter de sa journée avec ses parents et se détendre un peu.

  • 16h00 – Temps de pause/détente :

Avant de se replonger dans le travail scolaire, il est bon d’accorder à l’enfant 30–60 minutes de temps libre. Par exemple, jouer dehors si le temps le permet, faire du vélo, dessiner, construire avec des Lego ou tout simplement se reposer.

Pour un ado, cela peut être écouter de la musique, prendre un goûter en lisant ou un petit tour dehors.

Ce break est important pour décompresser après l’école et permet ensuite de se concentrer mieux sur les devoirs.

(Si l’enfant a une activité extrascolaire certains jours – sport, cours de musique – cela peut occuper cette période.) On ajustera alors la séquence dde evoirs plus tard.)

  • 17h00 – Devoirs et étude :

Après la pause, l’élève commence ses devoirs quotidiens à une heure fixe (par ex. ~17 h chaque jour). On s’installe dans un coin tranquille, bureau rangé, bonne lumière. Durée : suivre la règle des 10 min/année scolaire.

Ainsi, un élève de CE2 (~Grade 3) travaillera ~30 min, un 6e ~60 min, un 3e ~90 min, un lycée ~1h30-2h. On veille à ce que la séance ne dépasse pas 2 heures même pour un lycéen intensif, car au-delà l’efficacité chute et cela empiète sur le reste de la routine.

Durant les devoirs, aucun écran ni distraction : idéalement, le téléphone est éteint ou hors de la pièce, la TV est coupée.

Le parent peut rester disponible en soutien (surtout pour les plus jeunes) mais sans faire le travail à sa place – l’enfant doit apprendre de ses erreurs et réussir par lui-même, ce qui construit sa confiance en lui.

Si l’enfant finit plus tôt que prévu, on peut relire une matière, pratiquer la lecture ou travailler un projet personnel.

S’il a du mal à se motiver, on peut fractionner : ex. 30 min de devoirs, petite pause de 5 min, puis on reprend 30 min (timer visible à l’appui).

Routine hebdomadaire : les grands travaux ou études pour contrôles peuvent être répartis sur plusieurs jours à l’avance plutôt que tout la veille – encourager un peu chaque soir.

  • 18h30 – Activité physique / temps libre :

Une fois les devoirs terminés (disons vers 18 h pour un élève plus jeune, 18 h 30 pour un plus âgé), la fin d’après-midi est consacrée à une activité physique ou de loisir pour se changer les idées.

S’il n’a pas eu de sport plus tôt, c’est le moment de jouer dehors, faire du jogging, aller au parc ou participer à son entraînement de sport (football, natation, arts martiaux, etc. selon le jour).

L’objectif est d’atteindre au moins 60 minutes d’activité au total sur la journée, donc cette plage peut compléter ce qui manque.

Pour un enfant non sportif, une simple promenade avec le chien, un jeu de ballon avec les voisins ou de la danse sur de la musique à la maison peut suffire.

L’important est de ne pas passer tout le restant de la journée assis – bouger améliore la santé et même la réussite scolaire.

Alternativement ou en complément, c’est aussi un moment où l’enfant peut s’adonner à une passion (instrument de musique, bricolage, etc.), ce qui enrichit son développement.

  • 19h30 – Dîner en famille :

Vers 19 h, 19 h 30, on passe à table pour le repas du soir. L’idéal est de dîner en famille, sans télévision ni appareils, afin de discuter de la journée de chacun.

Ce moment renforce les liens familiaux et permet aux parents de suivre la vie scolaire de l’enfant (intérêts, difficultés éventuelles).

Le repas du soir doit être équilibré (légumes, protéines, féculents complets) mais léger en quantité, pour bien digérer avant la nuit.

On peut impliquer l’enfant dans de petites tâches (mettre la table, aider à préparer un plat simple), ce qui développe son autonomie.

On profite de ce moment pour rappeler les points importants du lendemain (ex. « N’oublie pas ton cours de piano demain après l’école » ou « Contrôle d’histoire jeudi : on fera une dernière révision demain soir »).

Rire et échange à table contribuent au bien-être émotionnel, un facteur souvent sous-estimé de la réussite scolaire.

  • 20h15 – Temps calme du soir :

Après le souper, c’est le début de la routine du soir. En semaine, on évite de repartir dans des activités trop stimulantes.

Par exemple, fin des écrans récréatifs à 20 h pour tout le monde.

Si l’enfant a terminé ses devoirs plus tôt et qu’il lui restait du temps d’écran non utilisé, on peut éventuellement autoriser un petit 30 min de jeu vidéo ou d’émission éducative juste après le dîner, mais pas au-delà de 20 h pour respecter la règle de l’écran éteint 1 h avant le coucher.

Ensuite, on peut proposer des activités calmes : jouer un peu ensemble (jeu de société rapide, puzzle), préparer les affaires du lendemain (choisir la tenue du jour suivant, vérifier le sac d’école avec les livres et cahiers selon l’horaire, signer les mots des profs si besoin).

Ce rituel de préparation évite les urgences du matin. C’est aussi le moment pour la douche ou le bain du soir, qui aide à la détente.

Entre 20 h et 21 h, la maisonnée devrait progressivement baisser d’intensité lumineuse et sonore : lumières tamisées, voix calmes, ce qui signale au cerveau qu’on va se coucher bientôt.

  • 20h45 – Lecture et coucher :

Enfin, environ 30 minutes avant l’heure de dormir, l’enfant se met en mode “pré-dodo”. Vers 20h45 (pour un plus jeune) ou 21h30–22h (pour un ado, selon l’horaire de sommeil visé), il s’installe au lit avec un livre.

La lecture du soir, qu’elle soit faite par le parent (histoire lue aux plus petits) ou en autonomie, est à la fois relaxante et stimulante intellectuellement.

Lire un livre chaque soir fait partie intégrante d’une routine scolaire optimale, car cela enrichit le vocabulaire et la réussite scolaire au fil du temps tout en aidant l’enfant à tomber de sommeil naturellement.

Pas de tablette ni de téléphone au lit – uniquement éventuellement une liseuse sans lumière bleue ou un livre papier.

Après 15–30 minutes de lecture plaisir, les yeux commencent à picoter : c’est le moment de tout éteindre. On peut instaurer un petit rituel de bonne nuit (ex. un câlin, une courte discussion positive sur un fait marquant de la journée ou une pensée de gratitude, puis l’extinction des feux).

Heureusement pour vous, nous avons une liste exhaustive des 30 meilleurs livres que vous pouvez offrir à votre enfant ou ado.

Heure de coucher typique : entre 21 h et 21 h 30 en école élémentaire, ~22 h au collège, ~22 h 30 au lycée (à ajuster selon l’âge pour respecter le besoin de sommeil recommandé). L’important est que l’heure soit régulière du lundi au vendredi.

  • 21h30 – Nuit paisible :

L’enfant dort dans une chambre propice au sommeil (obscurité, calme, température agréable).

Grâce à l’absence d’écrans récents et à la routine apaisante, il s’endort généralement sans difficulté vers 21 h 30 (ou un peu plus tard pour les ados).

Son sommeil profond pendant ~9–10 heures va consolider les apprentissages de la journée et lui donner l’énergie pour le lendemain.

Les parents veillent aussi à leur propre routine, car un environnement familial calme le soir aide l’enfant à dormir.

  • (Optionnel) 6h00 – Variation pour ados en cas de besoin :

Pour les adolescents ayant beaucoup d’activités ou de devoirs, une alternative peut être de se lever 30 minutes plus tôt (6 h au lieu de 6 h 30) pour réviser un peu le matin d’un examen ou terminer un devoir. Le matin, l’esprit est frais après le sommeil.

Cependant, cela ne doit pas empiéter sur le temps de sommeil global sur la semaine. C’est à réserver aux cas exceptionnels où l’ado préfère un court study-time matinal plutôt que de veiller tard la veille.

En général, privilégiez le sommeil la nuit et évitez de créer l’habitude de travailler à l’aube, car le manque de repos accumulé nuirait aux performances.

Cette routine type est à adapter selon l’âge et les obligations (certains adolescents commencent l’école plus tôt le matin ou rentrent plus tard, les heures précises peuvent varier, les activités extrascolaires certains jours peuvent déplacer le temps de devoirs, etc.).

Mais les principes directeurs restent les mêmes : des horaires réguliers, un équilibre entre études, repos, activité physique et loisirs, et des habitudes saines (sommeil, nutrition, lecture, limitation des écrans) soutenues par la science.


 

Télécharger le Tableau de Routine

Tableau de routine à imprimer

 

Pourquoi les enfants ont-ils besoin d’une routine?

L’un des premiers exercices que nous faisons avec nos élèves dans le cadre de notre programme de coaching scolaire consiste à aider l’enfant à élaborer une routine solide. Une routine que les enfants aiment vraiment et qu’ils peuvent respecter.

L’école en elle-même est une routine. Dès la rentrée scolaire, les cours sont définis à l’avance, suivent un enchaînement précis et sont entrecoupés par des évaluations, pour déterminer le progrès des élèves.

Mais pour beaucoup d’élèves, cette routine peut s’avérer pesante et décourageante. On remarque alors une perte progressive de la motivation, même chez des enfants qui sont bons à l’école.

 

Rentrée scolaire 2022 : l’importance d’une routine dans la vie d’un élève

Photo by Santi Vedrí on Unsplash

 

Voici quelques raisons pour lesquelles une bonne routine est importante pour les études :

  • Elle permet d’appréhender les journées avec confiance, et cela permet donc d’être plus à l’aise à l’école
  • Elle permet à l’enfant d’apprendre à planifier ses journées, ce qui développe son sens de l’organisation, de l’adaptation, et de sérieux
  • Elle s’avère très utile quand on est en face à un enfant en proie à des activités addictives, comme l’addiction aux jeux vidéo, ou le manque de concentration à l’école
  • Elle donne également à l’enfant un accès à une certaine autonomie. A force de faire lui-même des activités qu’il a lui-même planifiées, il gagne en confiance et en autonomie
  • Une bonne routine, c’est également une assurance pour le parent, qui a une meilleure visibilité des activités de l’enfant. Le parent pourra donc mieux s’impliquer dans les études de l’enfant et mieux comprendre les points forts ou faibles de celui-ci.

La routine lui permettra donc d’avoir un état d’esprit en adéquation avec ses objectifs et le conduira indéniablement vers la réussite scolaire.

En tant que parent, comment aider son enfant à élaborer une bonne routine ?

Une bonne routine doit comporter des actions simples. Simples dans l’exécution, simples dans la mise en place. Ceci permettra à l’enfant d’appréhender les choses sans pression.

Le timing est également important : si on l’instaure dès la rentrée scolaire, elle aura plus de chances de porter ses fruits. Cela ne veut pas dire que le faire plus tard sera mauvais.

Une routine se doit également d’être personnalisée et adaptée aux besoins de l’enfant. Il ne sera par exemple pas judicieux de mettre des activités nécessitant des efforts intellectuels importants tard le soir, car cela serait contre-productif. 

comment aider son enfant à adopter une bonne attitude d'étude ?

Photo by Prophsee Journals on Unsplash

 

La routine ne devrait pas non plus empiéter sur les temps de loisirs. Par loisirs, il est bien évidemment question de loisirs de qualité. Les jeux vidéo, dans une certaine mesure, en font partie, même si l’addiction aux jeux vidéo est un problème réel.

Voici quelques solutions pour stopper cela chez votre enfant.

Une bonne routine doit également être établie avec l’enfant. Il ne faut pas oublier qu’il est au centre des activités; ce sera lui l’exécutant principal des actions.

Il ne faudrait donc pas qu’il le ressente comme une corvée. Cette condition est très importante si on veut avoir des résultats en fin de compte.

Toutefois, une routine prend du temps à être mise en place. Si vous l’instaurez dès la rentrée scolaire, par exemple, il sera primordial de donner à votre enfant suffisamment de temps pour bien comprendre les changements.

Ne soyez pas impatients à l’idée de le voir changer en très peu de temps. Ce ne sera qu’une source de frustration.

Nous sommes cependant conscients que les parents ont de moins en moins de temps, trop pris par le travail. C’est là que vous pouvez faire appel à Move to Top.

 

Move to Top peut aider votre enfant à créer une routine efficace. Voici comment.

Move to Top est une entreprise qui s’est donné un objectif simple : faire de chaque enfant un leader dans ses études, et dans sa vie.

Pour y parvenir, nous avons placé le développement personnel des jeunes au cœur du programme que nous donnons à nos élèves.

Dès les premières sessions, une prise de contact est faite avec l’enfant, dans le but de le connaître, de comprendre ses besoins et son emploi du temps. Sur cette base, nous élaborons une première ébauche de routine.

Cette routine est entièrement personnalisée et est mise en place par l’élève et son coach. 

 

Comment Move to Top peut aider votre enfant à créer une routine efficace

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Cette ébauche de routine comporte des actions à poser à l’école, mais aussi à la maison. Il s’agit de choses relativement simples comme ranger ses affaires, ou de choses plus complexes comme réviser ses matières. Mais cela ne s’arrête pas là.

Au fur et à mesure que les séances s’enchaînent, nous adaptons la routine de manière à la rendre plus efficace, plus commode et plus facile à vivre. Vous serez surpris de voir à quel point ces habitudes changeront votre enfant.

Le service de Move to Top ne se limite pas à l’élaboration d’une routine. Nous avons mis en place tout un système reposant sur la gamification, le développement personnel, le leadership et la motivation.

Vous pouvez en savoir plus sur la révolution que nous apportons au soutien scolaire au Canada dans cet article.

 

Conclusion

En fin de compte, introduire une routine efficace à votre enfant peut littéralement lui changer la vie. Il s’agit de la marque des champions. Et chez Move to Top, nous sommes persuadés qu’il réside un champion ou une championne dans chaque enfant.

Si vous avez apprécié cet article, n’hésitez pas à nous suivre sur nos différentes plateformes. Nous sommes sur Facebook, Twitter, LinkedIn.

Vous pouvez également bénéficier d’un rendez-vous gratuit pour découvrir plus amplement la plateforme.

 

 

Comment faire parler un ado qui ne veut pas?

Comment faire parler un ado qui ne veut pas?

 

Parler avec un ado fermé, c’est dur. Vous avez l’impression de vous heurter à un mur, vous posez des questions, vous recevez des « je sais pas » ou du silence. Respirez.

On ne peut pas forcer un jeune à se confier, mais on peut créer un climat qui l’y invite vraiment.

Arrêtez de le poursuivre et laissez un seul message qui enlève la peur du jugement, par exemple « je t’aime, je veux te comprendre, tu choisis le moment et la façon ».

Gardez la maison prévisible, repas, sommeil, trajets, et proposez un moment simple sans agenda, écouter une chanson, faire son activité préférée, marcher, jouer, juste pour être ensemble.

Plus tard, demandez la permission de poser une seule question, puis demandez « dites-moi une seule chose qui te pèse le plus en ce moment ».

Taissez-vous un instant, reformulez pour montrer que vous avez compris, restez sur un seul sujet aujourd’hui, remerciez, puis laissez aussi une option écrite pour plus tard, un petit mot ou un texto avec trois choix, marcher, parler, vous écrire.

Ce guide vous donne un plan d’action clair sur comment faire parler un ado qui ne veut pas : un plan pour rouvrir la porte aujourd’hui et dans les semaines qui suivent.

 

 

Avant tout, comprendre pourquoi il se tait vous aide à mieux agir

Un ado silencieux n’essaie pas forcément de vous blesser.

Il cherche son indépendance, il protège sa bulle, il manque de mots pour ce qu’il ressent, il craint votre jugement, il est saturé après l’école, ou il évite un interrogatoire.

Parfois, c’est une lutte de pouvoir après un conflit. Plus rarement, le retrait cache une vraie détresse. Gardez ça en tête, vous réagirez avec plus de finesse.

Un ado qui boude ou se terre dans sa chambre n’agit pas ainsi par simple volonté de vous frustrer (même si on dirait bien, des fois !).

Il y a souvent un malaise ou un besoin sous-jacent qui s’exprime à travers ce silence. Besoins d’indépendance et d’intimité : À l’adolescence, l’enfant cherche à s’affirmer comme individu.

Respecter un minimum d’espace tout en maintenant un cadre sécurisant relève d’une parentalité positive.

Il veut prouver qu’il n’est plus un « bébé ». Cela passe parfois par un jardin secret bien gardé. Ne pas tout raconter à papa/maman, c’est une façon de se sentir plus grand. Votre ado teste les limites de son autonomie.

Ce besoin de distance est normal ; ce n’est pas qu’il ne vous aime plus, mais il tente de voler de ses propres ailes (même s’il ne sait pas toujours comment atterrir !).

Si l’attitude ressemble à un air de je-m’en-fiche, voyez comment l’interpréter et y répondre avec désintérêt apparent.

 

Tempête émotionnelle intérieure :

Les adolescents vivent des émotions intenses, souvent contradictoires. Colère, stress, honte, anxiété… tout ça bouillonne fort à l’intérieur, mais ils n’ont pas encore le mode d’emploi pour en parler.

Mettre des mots sur ce qu’ils ressentent est un défi.

Si l’irritabilité ou la tension dominent les échanges, ces paroles blessantes se désamorcent mieux quand on travaille le ton, le timing et des phrases d’ouverture simples.

Il peut avoir de la difficulté à identifier ses émotions et ses besoins, alors exprimer tout ça clairement ? Ouf… mission impossible.

Accumulation de stress :

Un parent qui puni son ado par une lettre d'excuses

 

Après une grosse journée d’école, de travaux, de dramas entre amis, votre ado est peut-être juste épuisé et saturé.

À son retour à la maison, il aspire à un break. Le silence devient une stratégie pour se calmer et se recentrer.

Peur du jugement ou de la déception :

Beaucoup d’ados taisent des choses par crainte de la réaction parentale. Anticipation d’une réaction négative : Les jeunes connaissent bien leurs parents et peuvent prédire comment vous allez réagir

Trop de questions, trop de pression : Avec toute notre bonne volonté, on peut virer en véritable détective. Mais un flot de questions peut faire l’effet d’un interrogatoire pour l’ado.

Pour désamorcer un conflit, privilégiez deux questions ouvertes et un rendez-vous plus tard, au calme.

Manque de confiance ou sentiment de non-écoute : « de toute façon, mes parents ne me comprennent pas ».

Lutte de pouvoir, personnalité introvertie ou phase dépressive :

Toujours considérer la possibilité d’un mal-être profond (dépression, anxiété, harcèlement…) quand le retrait est marqué, et envisager une aide pro au besoin.

Et en période de bras de fer, sanctions mal calibrées alimentent la résistance. Mieux vaut clarifier la règle, expliquer le pourquoi et rester constant.

 

Le plan d’action, pas à pas : faire parler un ado qui ne veut pas

Voici comment faire parler un ado qui ne veut pas…

Infograph: Comment faire parler un ado qui ne veut pas?

 

Etape 1 : baisser la pression et choisir le bon moment

Commencez par réduire la pression. Après une journée chargée, laissez-lui un temps de pause. Évitez l’ouragan de questions à la porte d’entrée.

Ce simple espace de souffle diminue la défensive et prépare un échange plus tard.

Des repères d’écran cohérents aident aussi à prévenir les discussions qui dégénèrent.

Quand vous proposez de parler, vérifiez si c’est un bon moment, et s’il dit non, fixez ensemble un autre moment.

C’est déjà une porte entrouverte.

Étape 2 : retisser la confiance avec l’attachement, votre « port d’attache »

Votre rôle est d’être une base sûre, constante, disponible. Dites-lui explicitement qu’il compte pour vous, sans condition, même s’il prend ses distances.

Montrez-vous fiable, tenez vos petites promesses, gardez ses confidences privées.

Cherchez les moments de connexion légers, sans agenda, pour nourrir la complicité. Plus il sent ce filet de sécurité, plus il osera revenir vers vous quand ça brasse.

Mini-script possible, très simple

« Je vois que tu n’as pas envie de parler là. C’est correct. Je suis là, je ne te jugerai pas, et tu peux venir me voir quand tu seras prêt. » Cette phrase réduit l’alarme, confirme l’amour, ouvre une porte sans pousser.

À éviter

Ne menacez pas le lien du type « débrouille-toi » si tu ne me parles pas. Même si vous êtes blessé, cela entame la confiance et retarde l’ouverture.

 

Étape 3 : « Parler en je » avec la CNV pour ouvrir sans braquer

mère et fils qui reconstruisent le lien après un conflit

 

La Communication Non Violente est votre meilleur allié pour transformer un reproche en invitation. Elle tient en quatre étapes simples quand vous abordez un sujet sensible.

  1. Observation neutre : décrire les faits sans jugement.
  2. Ressenti : dire comment vous vous sentez.
  3. Besoin : clarifier ce qui compte pour vous.
  4. Demande concrète : proposer une action claire, négociable, sans menace.

Exemple : « Quand je vois que tu t’isoles beaucoup, je me sens inquiet, parce que j’ai besoin de savoir que tu vas bien.

Est-ce que tu serais d’accord qu’on aille marcher un peu ce soir, juste pour jaser ? » Pour des repères et exemples concrets, voir CléPsy sur la CNV et le guide pratique de Tel-Jeunes.

Le cœur de la CNV, c’est aussi l’écoute empathique : écouter sans interrompre, sans corriger, sans minimiser.

Reformuler : « Si je te comprends bien, tu en as marre parce que tu trouves que je te pose trop de questions, c’est ça ? » Valider : « J’entends que tu te sens frustré parce que tu as l’impression qu’on ne te fait pas confiance.

Est-ce bien cela ? ». « Quand je vois que tes devoirs ne sont pas faits et que les examens approchent, je me sens vraiment inquiet… Serais-tu d’accord qu’on discute ensemble d’un petit plan ? ».

« Quand tu rentres après l’heure qu’on avait convenue, je me sens stressé… Pourrais-tu m’appeler si tu penses que tu vas être en retard ? ».

Choisissez le bon moment : « Est-ce que c’est un bon moment pour discuter de [sujet] ? ». « Je te remercie de m’avoir dit ça ». « Un ado habitué à ce climat sera moins sur la défensive et plus enclin à parler »

Pourquoi ça marche, la communication non violente ?

Un ado se ferme s’il se sent attaqué. En parlant en « je », vous baissez la défensive, vous humanisez l’échange, vous montrez que vous cherchez à comprendre, pas à imposer.

 

Étape 4 : écouter pour de vrai, sans couper, sans corriger

un ado avec un casque qui ignore ca mere

 

Si votre jeune lâche quelques mots, écoutez-les jusqu’au bout. Reformulez brièvement pour vérifier que vous avez bien compris.

Validez l’émotion avant de vouloir « régler ». Cette écoute empathique donne envie de continuer.

Les jeunes s’ouvrent davantage quand ils sentent qu’ils ne seront ni corrigés, ni minimisés.

Mini-script utile

« Si je te comprends bien, tu te sens frustré parce que tu as l’impression qu’on ne te fait pas confiance, c’est bien ça ? » Cette reformulation simple montre que vous avez entendu, sans juger.

 

Étape 5 : un seul sujet à la fois, au bon moment

Évitez les grands procès qui partent dans tous les sens. Traitez un sujet précis, au moment où il est possible de le faire.

S’il n’est pas disponible, fixez un moment plus tard, puis tenez parole. Cette discipline calme l’échange et protège la relation.

 

Étape 6 : multiplier les petits moments de connexion

Les confidences émergent mieux quand le lien est nourri par des moments simples et plaisants.

Une crème glacée, un jeu vidéo en co-op, se faire montrer une chanson qu’il aime. Zéro agenda, juste être bien ensemble.

Ces parenthèses rappellent que vous êtes une équipe, pas des adversaires.

 

Étape 7 : valoriser chaque micro-ouverture, cultiver la bienveillance

Remerciez votre ado quand il partage, même un détail. Reconnaître l’effort de communiquer encourage la suite.

La bienveillance soutenue, expliquée de façon accessible par la pédiatre Catherine Gueguen, change l’ambiance et la qualité des échanges au quotidien.

Voir « La bienveillance est fondamentale pour l’enfant et l’adolescent ».

 

Étape 8 : ce qu’il faut vraiment éviter si vous voulez qu’il parle

conflit ado mère-fils dans une chambre, adolescent qui rejette sa mère

 

Évitez les « tu » accusateurs, les sarcasmes, les comparaisons vexantes, les interrogatoires, les monologues moralisateurs.

Ces réflexes ferment la porte. Et surtout, ne menacez pas le lien. Vous pouvez désapprouver un comportement, tout en réaffirmant votre attachement.

 

Étape 9 : comment faire parler un ado qui ne veut pas quand il refuse encore

Si la réponse reste « laisse-moi tranquille », retournez au socle. Rappelez calmement que la porte est ouverte, sans pression, et montrez votre constance.

Proposez une activité neutre plus tard, puis tenez parole.

La patience solide et la répétition de messages sécurisants font souvent fondre la glace avec le temps.

 

Étape 10 : quand s’inquiéter et chercher de l’aide

Si le retrait s’accompagne d’isolement marqué, de tristesse qui dure, de changements brusques, de propos désespérés, de troubles de sommeil ou d’appétit, signes d’alerte sérieux de dépression n’attendez pas.

Consultez. Des ressources locales expliquent quoi surveiller et vers qui se tourner, par exemple Fondation Jeunes en Tête.

 

En résumé, restez le port sûr et parlez-en « je »

Pour « comment faire parler un ado qui ne veut pas », la stratégie n’est ni l’insistance ni la morale.

C’est la sécurité affective, la patience, des demandes claires, une écoute réelle, des moments de plaisir ensemble.

Vous ne contrôlez pas quand il parlera, mais vous contrôlez le climat qui donnera envie de le faire.

En appliquant ces étapes, vous diminuez la défensive, vous augmentez la confiance, et vous rendez les confidences possibles, même si elles arrivent par petits morceaux au début.

Conflit ado mère-fils : Comment le Résoudre et Retrouver La Paix

Conflit ado mère-fils : Comment le Résoudre et Retrouver La Paix

Il y a ce moment où vous entrez dans sa chambre… et il lève à peine les yeux. Ou pire : il vous rejette d’un « laisse-moi tranquille », sec, tranchant.

Vous ressortez avec ce pincement au cœur, cette boule dans la gorge, cette question qui vous hante en silence : Qu’est-ce qui s’est passé entre nous ?”

Vous n’êtes pas seule. Le conflit ado mère-fils n’est pas un accident isolé. C’est souvent un signal d’alarme, un symptôme visible d’un déséquilibre plus profond.

Alors comment on répare ça? comment faire face à une perte de communication? Comment on résout un conflit ado mère-fils sans crier, sans casser plus, et surtout sans perdre son enfant en cours de route, même lorsqu’on fait face à un adolescent difficile?

Des réponses dans cet article.

 

Pourquoi il vous rejette alors qu’il a besoin de vous

 

 conflit ado mère-fils dans une chambre, adolescent qui rejette sa mère

 

Les études cliniques sont sans appel : la majorité des adolescents qui agressent verbalement leur mère ne sont ni “mauvais” ni “insensibles”.

Ils sont en surcharge émotionnelle.

Une étude clinique montre que ces explosions sont souvent précédées de longues périodes d’inhibition, où l’adolescent se sent incompris, ignoré ou mis à l’écart, ce qui peut être lié à des difficultés d’apprentissage sous-jacentes.

Lorsqu’il hurle, ce n’est donc pas un caprice ; c’est souvent parce qu’il a déjà trop encaissé.

Et malheureusement, la personne qu’il agresse… c’est souvent la seule en qui il a encore assez confiance pour “craquer” devant elle.

Douloureux paradoxe, mais profondément humain, ce qui peut parfois donner l’impression qu’un adolescent vous déteste.

En psychologie de l’attachement (John Bowlby, Mary Ainsworth), on apprend que les enfants, y compris les ados, ont besoin de vérifier la fiabilité émotionnelle de leurs figures d’attachement, surtout quand ils se sentent vulnérables.

À l’adolescence, cela se manifeste souvent par des comportements d’opposition, de rejet, ou d’irritation, mais qui cachent une question sous-jacente :

« Est-ce que tu tiens encore à moi, même quand je ne suis pas aimable ? » une question fondamentale pour le développement personnel chez les jeunes.

Comment on résout un conflit ado mère-fils ?

 

mère et fils qui reconstruisent le lien après un conflit

Voici ce que la science, la psychologie et l’expérience ont à proposer :

Ne vous cachez pas derrière “la crise d’adolescence”

On vous l’a sûrement dit : « C’est normal, il traverse sa crise. » Mais normaliser le conflit, c’est parfois passer à côté d’un appel à l’aide.

Un conflit mère-fils n’est pas une fatalité. Il est souvent le reflet d’un déséquilibre relationnel, d’un besoin de reconnexion mal exprimé, parfois accentué par les effets d’un favoritisme parental.

Et dans ce déséquilibre, vous avez un pouvoir immense : celui de rétablir la paix.

 

Premier tournant : Comment reconnaître la fracture

 

statistiques sur la violence des ado envers leurs mere

 

Quand une mère me dit : « Je n’arrive plus à lui parler. On a coupé le lien. », je lui pose toujours la même question : Quand exactement le lien s’est-il cassé ?

Y a-t-il eu un événement déclencheur ? Une naissance ? Un deuil ? Une séparation ? Un changement d’école ou une recomposition familiale, ou peut-être les conséquences de la violence conjugale vécue au sein du foyer ?

Souvent, un événement silencieux, apparemment anodin, a creusé le fossé.

Il est essentiel de prendre un moment pour retracer cette chronologie émotionnelle, de se demander honnêtement ce qui a changé.

Et surtout, de ne pas conclure trop vite que “c’est lui le problème”. Parfois, c’est l’absence d’un geste, d’un mot, d’une présence, qui a brisé la confiance.

 

Comment demander pardon de manière crédible et efficace

Vous avez crié. Vous avez dit des choses que vous ne pensiez pas.

Ça arrive. Mais si vous croyez que “dire pardon” suffit, vous vous trompez. Un adolescent ne veut pas entendre vos excuses. Il veut les voir.

 

Que faire quand votre ado vous rejette?

 

Un mercredi réservé rien que pour lui. Un dîner sans téléphone. Un message dans sa boîte à lunch. Un geste concret, qui dit : « Je suis là. J’ai compris. Et je suis prête à faire mieux. »

Les mots sont nécessaires, mais ce sont les actes répétés qui réparent.

 

Quel style parental réduit réellement les conflits mère-fils ?

Les recherches éducatives de Baumrind et Maccoby & Martin sont claires : le style démocratique, mélange d’exigence et d’affection, est celui qui fonctionne le mieux à long terme.

Pas trop autoritaire, pas permissif non plus. Juste présent, structurant, sans être étouffant.

On ne crie pas, on ne menace pas. On formule clairement ses besoins, on écoute vraiment les siens. Et surtout, on accepte de ne pas tout contrôler.

C’est un équilibre délicat, mais incroyablement efficace pour rétablir une relation solide et motiver son enfant à s’ouvrir.

 

Comment poser des limites sans devenir intrusive

 

mere qui fouille dans le sac de son fils dans sa chambre

 

C’est ici que beaucoup de parents tombent dans un piège : par inquiétude, on veut tout savoir.

Alors on fouille dans le sac, dans le téléphone, dans les silences. Mais ce qu’un ado ressent, c’est : “Tu ne me fais pas confiance.”

La clé n’est pas d’espionner, mais d’installer ce qu’on appelle un lâcher-prise structurant. Offrez-lui des limites claires, oui, mais aussi des espaces libres.

Et surtout, créez ce climat où il sait que s’il chute, vous serez là, sans jugement.

 

Quand le dialogue est impossible : utilisez une lettre stratégique

Parfois, le dialogue direct est trop chargé, trop risqué, trop douloureux. Écrivez-lui. Une lettre. Un message. Un mot glissé sur son oreiller.

Pas pour « faire la morale », mais pour dire : « Je ne sais pas toujours comment t’aider. Mais je t’aime. Je veux qu’on se retrouve. Et je suis prête à écouter. »

Une mère m’a confié qu’après des mois sans échange, c’est une lettre comme celle-là qui a tout changé.

Lettre d'une mere ecrite envers son fils pour resourdre un conflit

 

Ce n’est pas de la magie. C’est de la vérité écrite noir sur blanc, et ça touche.

Pourquoi votre constance compte plus que votre autorité

Les ados bousculent. Ils provoquent. Ils repoussent les limites. Mais ce qu’ils testent réellement, ce ne sont pas vos nerfs : ce sont vos liens.

Un adolescent m’a un jour dit : « J’ai été horrible avec ma mère. Mais j’espérais qu’elle ne lâche pas. Qu’elle continue de m’aimer malgré tout. »

Il ne cherche pas à vous blesser. Il veut être certain que vous êtes toujours là. C’est paradoxal : plus il vous rejette, plus il a besoin de sentir que vous restez.

Dans les entretiens cliniques (en psychothérapie familiale, en guidance parentale), beaucoup d’adolescents expriment de la culpabilité ou de la peur d’avoir trop repoussé leur parent tout en admettant qu’ils avaient besoin de ce test.

Des travaux comme ceux de Daniel Siegel (psychiatre et expert en développement émotionnel) insistent sur un point fondamental :

Ce n’est pas la perfection parentale qui sécurise l’enfant, mais la constance, la présence stable, prévisible, chaleureuse… même quand l’enfant est désagréable.

L’ado rejette, mais il veut voir si le parent reste. Pas pour l’écraser, mais pour s’ancrer dans cette figure solide.

Que faire dès ce soir ?

 

statisques sur les conflits ado mere-fils

Commencez par un geste simple. Repensez à l’ado que vous étiez. Quel parent auriez-vous aimé avoir à vos côtés dans vos moments d’incompréhension ou de révolte ?

Ensuite, allez vers lui, mais sans agenda caché. Pas pour le faire parler. Pas pour le corriger. Juste pour être là.

Puis, si besoin, demandez pardon… si c’est sincère. Et montrez-le, dans les jours qui suivent, par des gestes qui comptent.

Créez un rituel rien que pour lui, un moment hebdomadaire réservé. Et surtout, parlez avec votre cœur, pas avec votre peur. Dites-lui pourquoi vous tenez à lui. Et ce que vous espérez pour vous deux.

 

Quand consulter : thérapie, groupe ou médiation

Parfois, on a tout donné. Et le lien reste fragile. C’est là qu’un regard extérieur peut vraiment aider.

Un thérapeute formé en thérapie émotionnelle, un groupe de parole, un médiateur familial. Ces ressources ne sont pas un signe d’échec. Elles sont un acte de courage parental.

Comprendre la distinction entre un coach ou un psychologue peut éclairer ce choix.

Parce que demander de l’aide, comme un accompagnement parental spécifique, est un signe de force, pas de faiblesse.

 

La question essentielle que chaque parent devrait se poser :

Quel parent aimeriez-vous être… malgré la douleur actuelle ?

Et chaque jour, posez une petite action en direction de cette version de vous. Parce que ce conflit n’est pas la fin. Il peut devenir le début d’un lien plus fort, plus vrai, plus profond, en vous aidant à développer des compétences relationnelles précieuses.

Et ce fils qui vous rejette aujourd’hui ?

C’est peut-être l’homme de demain qui dira à ses enfants : “Ma mère, elle ne m’a jamais lâché. Même quand j’étais insupportable.”

Et ça, c’est peut-être la plus belle victoire d’une vie de parent.

 

 

6 Techniques d’apprentissage efficaces pour aider votre enfant à réussir

6 Techniques d’apprentissage efficaces pour aider votre enfant à réussir

Vous souhaitez sûrement offrir à votre enfant les meilleurs outils pour réussir dans sa vie académique et personnelle, n’est-ce pas ?

Je le sais…

Et c’est pourquoi dans cet article, je vous amène au cœur de 6 méthodes ou techniques d’apprentissage efficaces pour la maison, qui permettront à votre enfant de réussir ses études brillamment et avec beaucoup moins d’effort.

De l’apprentissage par l’enseignement de ses pairs, à l’apprentissage actif, en passant par l’utilisation de techniques multisensorielles, vous découvrirez des approches pratiques pour rendre l’apprentissage passionnant et efficace pour votre enfant.

 

 

Quiz pour transformer les habitudes et resultats de votre enfant

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Évaluer Mon Enfant

 

1. Apprendre en l’enseignant à d’autres personnes

L’apprentissage par l’enseignement est une méthode d’apprentissage puissante qui consiste à encourager votre enfant à expliquer ce qu’il a appris à quelqu’un d’autre, que ce soit un parent, un ami ou même… un animal en peluche.

En enseignant à quelqu’un d’autre, ou à quelque chose d’autre, votre enfant renforce sa propre compréhension du sujet, car il doit clarifier ses idées et les exprimer de manière claire et concise.

Cela stimule son esprit critique et développe ses compétences en communication.

Vous serez surpris de voir à quel point cette approche peut faciliter l’apprentissage pour n’importe quel enfant, approfondir ses connaissances et renforcer sa confiance en lui.

Comment aider vos enfants à se développer au quotidien

 

2. Jeux de rôle et mises en situation

Les enfants adorent jouer, alors pourquoi ne pas intégrer l’apprentissage dans leurs jeux?

Les jeux de rôle et les mises en situation sont des outils fantastiques pour illustrer des concepts complexes d’une manière engageante et amusante.

Par exemple, si votre enfant étudie l’histoire, organisez un jeu de rôle où il se glisse dans la peau d’un personnage historique et revit des événements importants.

Non seulement cela l’aidera à mieux comprendre l’histoire, mais cela favorise également le développement de ses compétences sociales et émotionnelles.

Laissez libre cours à son imagination et observez-le apprendre en s’amusant.

Un terme technique qu’on utilise pour désigner le fait d’intégrer les jeux à l’apprentissage s’appelle la gamification.

Lisez notre article pour en savoir plus sur comment mieux intégrer la gamification dans l’éducation de votre enfant.

 

3. La technique de répétition espacée

Cette technique d’apprentissage est aussi appelée par l’un de nos coachs, le “study sandwich.”

L'essentiel pour réussir ses études: passer du statut d'étudiant moyen à celui d'étudiant de premier cycle

La répétition est un ingrédient essentiel pour consolider la mémoire à long terme. Et la manière dont elle est effectuée, peut faire toute la différence.

La technique de répétition espacée consiste à réviser régulièrement le matériel appris à des intervalles de temps de plus en plus longs.

Plutôt que de réviser intensément pendant une courte période, encouragez votre enfant à revoir régulièrement les sujets étudiés.

Cela lui permettra de mieux assimiler les informations et de se souvenir plus facilement de ce qu’il a appris.

 

4. Techniques d’apprentissage actif

L’apprentissage actif consiste à impliquer activement votre enfant dans son processus d’apprentissage.

Selon la pyramide d’apprentissage d’Edgar Dale, les techniques d’apprentissage actif, telles que les démonstrations et la pratique, améliorent la rétention de manière significative par rapport aux techniques d’apprentissage passif, telles que les cours magistraux et la lecture.

pyramide-d'apprentissage-L'essentiel pour réussir ses études

 

Alors, encouragez votre jeune à poser des questions, à mener ses propres recherches et à participer activement en classe.

Lorsqu’il est actif dans son apprentissage, il développe sa capacité à penser de manière critique et à résoudre des problèmes.

Vous pouvez également organiser des discussions en famille sur des sujets intéressants pour stimuler son esprit curieux.

En étant proactif dans son apprentissage, votre enfant acquiert des compétences essentielles pour réussir ses études et dans tous les domaines de sa vie.

5. La compréhension plutôt que la mémorisation:

Il est essentiel d’encourager votre enfant à aller au-delà de la simple mémorisation de faits. Encouragez-le à poser des questions sur le “pourquoi” derrière les informations qu’il apprend.

Reliez les nouveaux concepts à des connaissances préexistantes pour faciliter sa compréhension.

Lorsqu’un enfant comprend réellement les sujets, il sera en mesure de les appliquer de manière créative dans différentes situations, plutôt que de simplement répéter des informations de manière mécanique.

 

C'est quoi l'apprentissage actif Comment appliquer l'apprentissage actif?

 
 

6. Techniques d’apprentissage multisensoriel:

Chaque enfant a un style d’apprentissage qu’il préfère ou qui lui convient mieux.

Certains apprennent mieux en écoutant, d’autres en lisant ou en visualisant des informations, tandis que d’autres ont besoin d’activités pratiques pour comprendre pleinement.

Vous devez conjuguer les approches tactiles et kinesthésiques aux approches visuelles et auditives, pour renforcer et améliorer les compétences en lecture de votre enfant.

Encouragez votre enfant à utiliser différentes méthodes d’apprentissage éfficaces, comme l’écoute de podcasts éducatifs, la lecture de livres, la visualisation de vidéos et la participation à des expériences pratiques.

Cette approche multisensorielle a l’apprentissage renforce la rétention des informations en engageant différents canaux d’apprentissage de son cerveau.

N’hésitez pas à adapter ces techniques d’apprentissage en fonction des intérêts et des besoins uniques de votre enfant, car c’est en personnalisant son apprentissage que vous pourrez maximiser son potentiel.

En savoir plus sur l’approche multisensoriel.

Astuces pour accompagner l’apprentissage de votre enfant à la maison

Comment aider votre enfant ou votre ado à réussir ses études

Envie de vous engager dans la réussite scolaire et personnelle de votre enfant, même avec votre emploi du temps chargé? Voici nos astuces pour vous aider.

1. Créer un environnement d’apprentissage stimulant:

Aménagez un espace dédié à l’étude dans un endroit calme et bien éclairé. Limitez les distractions, comme les appareils électroniques, pendant les sessions d’apprentissage.

Un environnement propice à la concentration favorise la productivité et la focalisation de votre enfant sur ses études.

2. Encourager la curiosité par des livres (plutôt que du Wifi):

Stimulez la soif de connaissances de votre enfant en lui offrant des livres intéressants, des jouets éducatifs et des activités enrichissantes. Lorsqu’il est curieux, il est plus enclin à explorer de nouveaux sujets et à apprendre de manière autonome.

3. Fournir des feedbacks constructifs

Comment les phrases d'autosuggestion impactent la vie de nos enfants, selon la science

Lorsque vous corrigez les erreurs de votre enfant, concentrez-vous sur les améliorations possibles plutôt que sur les erreurs commises. Célébrez ses progrès et encouragez-le à continuer d’apprendre et de s’améliorer.

Un environnement positif et bienveillant encourage la confiance et l’estime de soi de votre enfant.

4. Établir une routine d’apprentissage

Créez une routine de travail et un emploi du temps régulier pour l’apprentissage, en incluant des pauses régulières. Une routine aide à renforcer la discipline et à maintenir la motivation de votre enfant pour étudier de manière régulière.

Investissez du temps et de l’énergie dans son éducation, et vous serez récompensé par les progrès remarquables qu’il réalisera.

Routine Serena Williams

Routine journalière de Serena Williams, par Owaves.

 

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Conclusion

En utilisant ces techniques d’apprentissage efficaces et en adoptant les astuces pour accompagner l’apprentissage de votre enfant à la maison, vous pouvez véritablement ouvrir les portes de la réussite scolaire et personnelle pour lui. 

L’apprentissage par l’enseignement, les jeux de rôle et mises en situation, la répétition espacée, l’apprentissage actif, la compréhension et la méthode d’apprentissage multisensoriel, sont des outils précieux qui favorisent la croissance intellectuelle et l’épanouissement d’un enfant. 

Alors, commencez dès aujourd’hui à mettre en pratique ces techniques d’apprentissage efficaces et à accompagner votre enfant dans cette excitante aventure de la connaissance et de la réussite.

 

Pédagogie Inversée: Une Bien Meilleure Façon D’Éduquer Nos Enfants

Pédagogie Inversée: Une Bien Meilleure Façon D’Éduquer Nos Enfants

Le contenu de cet article a été gracieusement rédigé par Wasana Drouin, enseignante au Québec, Canada; que nous remercions infiniment. Plus d’informations sur elle, à la fin de l’article. 

À mon élève âgé de 10 ans…

La pédagogie inversée, c’est comme quand tu regardes un film à l’envers. Normalement, à l’école, tu écoutes le prof expliquer une leçon en classe, puis tu fais tes devoirs à la maison. Avec la pédagogie inversée, c’est un peu l’inverse !

Imagine que tu reçois les explications chez toi sous forme de vidéos, de lectures, ou même de jeux. Tu apprends le contenu de la leçon tout seul. Puis, en classe, le prof t’aide à comprendre davantage en faisant des activités, des discussions et en répondant à tes questions.

Quand tu arrives en classe, tu peux discuter des parties que tu n’as pas bien comprises, et le prof t’aide à les comprendre encore mieux. C’est plus interactif et ça rend l’apprentissage plus amusant!

Et maintenant, à nous autres…

Dans cet article, j’introduirai et expliquerai la pédagogie inversée (P.I), discuterai de ses subtilités;et des raisons pour lesquelles cette méthode est bien meilleure pour éduquer nos enfants ou nos élèves aujourd’hui.

La Pédagogie Inversée: L’histoire de son Origine

La pédagogie inversée, aussi connue sous le nom de classe inversée, a émergé comme une approche d’enseignement innovante dans les années récentes. Son histoire remonte aux avancées technologiques qui ont permis un accès facile à des ressources en ligne. 

La répétition est une méthode d'apprentissage efficace

 

L’idée est de changer le rythme traditionnel des études en inversant le processus d’apprentissage à la maison et en classe. 

Au lieu de recevoir une leçon en classe et de faire les devoirs à la maison, les élèves découvrent le contenu chez eux, souvent à travers des vidéos, des lectures ou des activités interactives, pour ensuite approfondir et appliquer ces connaissances en classe avec l’aide de leur enseignant.

L’idée, c’est que l’enfant a plus de contrôle sur son propre apprentissage. Cela peut lui donner plus de temps pour assimiler les informations, et quand il arrive en classe, il est prêt à explorer et à poser des questions plutôt que d’écouter simplement.

Pourquoi la pédagogie Inversée (P.I.) est bénéfique pour les élèves ?

Cette approche est bénéfique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle donne aux élèves plus de contrôle sur leur apprentissage

En apprenant chez eux, chacun peut suivre son propre rythme, réviser autant de fois que nécessaire, et ensuite poser des questions en classe pour clarifier les points flous. Cela crée un environnement d’apprentissage plus personnalisé. 

De plus, la pédagogie inversée encourage l’engagement actif en classe. Plutôt que d’être de simples auditeurs, les élèves deviennent des participants actifs, discutant des concepts, posant des questions et appliquant leurs connaissances dans des activités pratiques.

Le Rôle Des Enseignants

Quelle est le Role du professeur dans l'implementation de la Pédagogie Inversée

Les enseignants jouent un rôle crucial dans la sélection des ressources pour la pédagogie inversée. Ils choisissent des vidéos, des lectures ou d’autres supports en fonction du contenu de la leçon et du niveau de compréhension des élèves. 

L’idée est de fournir des ressources engageantes qui captivent l’attention des élèves et qui sont adaptées à leur niveau. 

Par exemple, si la leçon porte sur les fractions, le professeur pourrait sélectionner une vidéo explicative avec des exemples concrets et des illustrations visuelles pour faciliter la compréhension. 

Cela garantit que les élèves peuvent acquérir les connaissances de base chez eux, ce qui laisse plus de temps en classe pour des discussions approfondies et des activités pratiques.

Est-ce que la pédagogie inversée fonctionne pour toutes les matières?

La pédagogie inversée peut être appliquée à différentes matières, mais son efficacité dépend souvent de la nature du contenu. 

Elle fonctionne particulièrement bien dans les matières où la compréhension préalable du contenu est cruciale pour aborder des concepts plus avancés en classe. 

Par exemple, en mathématiques, comprendre les bases des fractions est essentiel pour résoudre des problèmes plus complexes plus tard.

Cependant, elle peut également être adaptée à d’autres matières comme les sciences ou les langues, où la compréhension préalable du vocabulaire ou des concepts scientifiques peut faciliter l’application pratique en classe.


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Cas D’étude: Un élève qui a bénéficié de la P.I

Un exemple concret d’un élève bénéficiant de la pédagogie inversée est Lucas, un élève de 13 ans au Québec passionné par l’histoire. 

Lorsqu’il a découvert la pédagogie inversée, à travers Internet, il a trouvé des vidéos en ligne expliquant différents événements historiques. 

Chez lui, il a pu explorer ces vidéos à son propre rythme, en les mettant régulièrement en pause et en reprenant quand nécessaire. En classe, Lucas était enthousiaste et prêt à discuter des détails historiques, posant des questions pertinentes qui montraient sa compréhension approfondie. 

La pédagogie inversée a non seulement renforcé ses connaissances, mais a également stimulé son intérêt pour l’histoire en le transformant en un apprenant actif et de plus en plus autonome.

Développer l’autonomie et la responsabilité avec la P.I

Parlant d’autonomie et de responsabilité, la pédagogie inversée joue un rôle clé dans le développement de ces compétences. 

En apprenant de manière indépendante à la maison, les élèves apprennent à gérer leur temps, à être responsables de leur propre apprentissage et à développer des habitudes d’étude efficaces. 

Ils sont encouragés à prendre l’initiative de poser des questions et de rechercher des ressources supplémentaires s’ils ont des difficultés. 

Par exemple, s’ils ne comprennent pas un concept, ils peuvent rechercher des vidéos supplémentaires ou consulter des documents de référence. 

Cela favorise un environnement où les élèves deviennent les architectes de leur propre éducation, renforçant ainsi leur autonomie et leur responsabilité vis-à-vis de leur apprentissage

En classe, cela se traduit par des élèves plus engagés, proactifs et capables de collaborer de manière significative avec leurs pairs. 

En fin de compte, la pédagogie inversée va au-delà de l’acquisition de connaissances pour cultiver des compétences essentielles qui préparent les élèves à réussir dans un monde en constante évolution.

Pédagogie Inversée: Les défis

Malgré ses nombreux avantages, la pédagogie inversée peut présenter quelques défis. Certains élèves peuvent trouver difficile de s’auto-discipliner et de rester concentrés lorsqu’ils apprennent de manière indépendante. 

De plus, tous les foyers n’ont pas un accès égal à Internet ou à des technologies nécessaires pour suivre les ressources en ligne. Cela peut créer des inégalités entre les élèves en matière d’accès aux informations et de participation à la pédagogie inversée. 

Pour relever ces défis, les enseignants doivent être conscients des besoins individuels de leurs élèves et être prêts à fournir des alternatives pour ceux qui ont des contraintes d’accès à la technologie. 

Ceci, par exemple, en proposant des ressources sur support papier pour les élèves qui n’ont pas accès à Internet à la maison.

L’Intégration de la P.I. avec d’autres Méthodes d’Apprentissage

Intégrée la pédagogie inversée à d’autres méthodes d’enseignement de manière harmonieuse, c’est tout à fait possible. La clé est la flexibilité. 

Les enseignants peuvent incorporer des éléments de la pédagogie inversée dans des approches plus traditionnelles, créant ainsi  la combinaison qui, selon leur expertise/expérience, correspond le mieux aux besoins des élèves et au contenu de la matière. 

Par exemple, une classe de sciences pourrait utiliser la pédagogie inversée pour introduire de nouveaux concepts, suivie d’activités en classe pour des expérimentations pratiques et des discussions.

Cette flexibilité permet aux enseignants d’adapter leur approche en fonction des matières, des besoins des élèves et des objectifs spécifiques de chaque leçon.

Quels sont les signes que cette méthode d’enseignement fonctionne bien dans une classe ?

Lorsque les élèves posent des questions pertinentes, participent activement aux discussions en classe, et montrent une compréhension approfondie des concepts enseignés, cela indique que la méthode fonctionne. 

Les enseignants peuvent également évaluer le progrès des élèves en observant leurs performances dans les activités en classe et les évaluations. 

Une participation accrue et des améliorations continues dans la compréhension du contenu suggèrent que la pédagogie inversée est un succès.

Comment impliquer davantage les parents dans le processus d’apprentissage inversé?

Impliquer les parents dans le processus d’apprentissage inversé peut être bénéfique à plusieurs niveaux.

Les parents peuvent jouer un rôle crucial en encourageant la discipline personnelle de leurs enfants dans leurs études à domicile. Ils peuvent également être des partenaires dans le suivi du progrès de leurs enfants et dans la résolution des éventuels défis. 

Cela renforce la connexion entre l’école et la maison, créant un environnement d’apprentissage collaboratif qui favorise la réussite des élèves.

Alors, les enseignants peuvent organiser des sessions d’information pour expliquer aux parents comment fonctionne la pédagogie inversée et comment ils peuvent soutenir leurs enfants à la maison. 

En résumé…

À mon élève de 10 ans, je dirais: la pédagogie inversée, c’est comme une façon super cool d’apprendre; où tu découvres des trucs chez toi, puis en classe tu discutes, poses des questions, et ça rend tes études super intéressantes. 

Des défis existent, mais les enseignants et même les parents sont là pour t’aider. C’est une aventure d’apprentissage où tu es l’acteur et le héros de ton parcours et de ta propre histoire ! Cool, non ? 

À Propos de Mme Wasana: 

Je m’appelle Wasana Drouin et je suis enseignante.

Au Québec, il est obligatoire de fréquenter l’école dès notre première année scolaire jusqu’à nos 16 ans. Pour ma part, j’ai été sur les bancs d’école pendant 18 ans, ce qui m’a permis d’obtenir mon brevet d’enseignement.

Peu importe la durée de leur parcours scolaire, j’ai constaté que plusieurs au Québec ne se sentent pas aussi préparés qu’ils le souhaitaient pour affronter les défis de notre société. 

C’est une des raisons qui me motivent à préparer les futures générations à devenir des citoyens responsables et outillés, tout en ayant une approche  pédagogique innovante et efficace qui convient au profil d’apprentissage de chacun. 

Synonyme de pédagogie inversée: classe inversée, enseignement inversé, apprentissage inversé, flipped classroom.

Antonyme: cours magistral, enseignement traditionnel, stratégies plutôt conventionnelles.

 

 

Penurie d’Enseignant au Quebec: Pourquoi Les Enseignants du Québec Abandonnent Leur Métier ?

Penurie d’Enseignant au Quebec: Pourquoi Les Enseignants du Québec Abandonnent Leur Métier ?

Pourquoi les enseignants du Québec quittent-ils leur métier?

La profession d’enseignant est noble, mais elle est très loin d’être facile. Les défis sont nombreux, et parfois, ils deviennent insurmontables. 

Aujourd’hui, au Québec, les enseignants sont débordés, épuisés. Ils doivent, de plus en plus, gérer des classes surchargées, suivre des procédures qui consomment une tonne de temps, et ils ont bien parfois l’impression que personne ne les écoute ou ne les comprend. 

Dans les écoles, il y a des incidents où des élèves s’en prennent violemment à leurs camarades et même leurs professeurs. Certaines classes sont hors de contrôle, avec des jeunes qui manifestent les plus hauts niveaux de désintérêt, désobéissance et démotivation.

La situation à certains endroits est tout simplement catastrophique.

Et avec un minimum de soutien/assistance de la part des autorités scolaires et de certains parents, même les enseignants les plus expérimentés ne reconnaissent plus les salles de classe qu’ils ont parcourues, depuis tant d’années. 

Elles sont devenues impossibles à gérer.

La pénurie d’enseignant au Québec a atteint un niveau critique, avec près de 8 000 postes vacants annoncés par le gouvernement dès le début de la rentrée dernière.

Cette situation alarmante s’explique en grande partie par le manque de motivation des jeunes à embrasser la profession d’enseignant, découragés par des conditions de travail de plus en plus difficiles.

Voici 12 raisons pour lesquelles les enseignants au Québec quittent leur métier.


 

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Pourquoi Les Enseignants du Québec Abandonnent Leur Métier: 12 Raisons

C’est un sujet épineux et complexe, mais essentiel à aborder, car l’avenir même de notre société en dépend. 

En tant que parent vivant dans cette province, et de par le rôle que je joue à la tête de mon groupe, Move to Top, j’ai été témoin de l’abandon de nombreux enseignants,qui quittent cette noble profession. 

J’ai côtoyé de nombreux enseignants de l’école primaire et du secondaire au Québec.

De par nos discussions et échanges, je vais partager avec vous ici des raisons objectives pour expliquer pourquoi pas grand monde ne veut devenir enseignant au Québec, et pourquoi près de 25% des nouveaux enseignants quittent leur poste après seulement sept ans.


1) Les salaires insuffisants pour un travail exigeant.

L’une des principales raisons pour lesquelles les enseignants du Québec quittent le métier est le salaire, qui  est un véritable problème.

Rappelons que, jusqu’à présent (et ce depuis longtemps), les enseignants au Québec sont les moins bien payés de tout le Canada.

Pourtant, ils sont parmi ceux qui fournissent (et doivent fournir) le plus d’efforts, vu les conditions dans lesquelles ils travaillent. 

Une compilation de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), obtenue en 2023 par Radio-Canada montre qu’au Québec, un enseignant sur six un vit écart de salaire de près de 20 % par rapport au reste du Canada, soit un écart de salaire de 16 000$, ce qui est énorme. 

 Un enseignant en poste depuis 5 ans touche 62 820 $ par année, alors que la moyenne au Canada est à 76 398 $. Ce qui représente une différence de près de 14 000 $. Pour un enseignant qui exerce depuis 10 ans l’écart monte à 18 000 $ ! 

Un enseignant que nous avons suivi déclarait:

Malheureusement, notre rémunération ne reflète pas l’importance de notre travail. Nous investissons énormément de temps et d’énergie dans l’éducation de la prochaine génération, mais nos salaires ne correspondent pas à l’effort que nous fournissons.”


2) Le manque de soutien de la part de l’administration

Nos enseignants du Québec se sentent souvent isolés et sans soutien de la part de l’administration. Ils doivent souvent faire face à des situations difficiles, comme des problèmes de discipline ou des élèves en difficulté, sans avoir les ressources nécessaires pour les gérer.

Le manque de soutien de la part de l’administration scolaire est un problème majeur. 

Un autre enseignant:

“Les enseignants ont besoin de ressources, de formation continue et de directives claires pour enseigner efficacement, mais trop souvent, nous sommes laissés à nous-mêmes pour résoudre les problèmes.”


3) La surcharge de travail due à une augmentation du nombre d’élèves par classe.

Les classes surchargées sont devenues la norme dans de nombreuses écoles au Québec. Le manque significatif d’enseignants qualifiés disponibles se traduit par des classes de plus en plus chargées. 

Il est extrêmement difficile de gérer tous ces élèves et de répondre à leurs besoins individuels. Quand on parle aux enseignants, ils sont outragés par la situation.

Et la situation ne fera qu’empirer, car de moins en moins de jeunes s’intéressent à ce domaine. C’est un cercle vicieux !


4) Les problèmes de discipline en classe.

Des données publiées dans plusieurs médias ont révélé, pour cette année encore, une augmentation préoccupante des taux d’échec au secondaire, en particulier en français et en mathématiques.

Le manque de discipline des élèves est l’une des grandes causes de ce problème, selon nos analyses.

Le manque de discipline en classe est un défi majeur pour les enseignants du Québec. Gérer des comportements perturbateurs nuit à l’apprentissage de tous les élèves et peut être épuisant pour les enseignants.

Mauvaise gestion du stress et de l'anxiété chez l'élève Selon le journal ‘La Presse’, la prescription d’antidépresseurs chez les jeunes de moins de 17 ans a bondi de 260 % en 15 ans au Québec (de 2007 à 2022).

Je connais personnellement des enseignants qui ont subi des blessures physiques, causées par des élèves  violents et incontrôlables dans la classe.

Les incidents de violence sont nombreux et certains médias en font leurs choux gras.

5) Le manque de reconnaissance professionnelle.

On doit être honnête là-dessus: les enseignants ne sont pas considérés comme il le faudrait par la société.

Certains ont même souvent été mal considérés. Ils sont souvent perçus comme des fonctionnaires qui gagnent bien leur vie, qui ont de bonnes vacances et qui ne travaillent pas beaucoup.

Mais si chacun se rendait dans une salle de classe pour découvrir les pénibles épreuves que traversent ces enseignants afin de s’occuper d’élèves difficiles… on aurait beaucoup plus de respect pour le travail qu’ils accomplissent. 

Un autre enseignant suivi: 

“Le travail des enseignants devrait être célébré et reconnu. Malheureusement, nous manquons souvent de reconnaissance pour notre contribution à la société et à l’avenir de nos élèves.”


6) Les coupes budgétaires affectant les ressources.

L’éducation attaquée sur tous les fronts. 

Le secteur de l’éducation au Québec a connu au fil des ans de multiples coupes budgétaires qui ont porté de sérieux coups aux écoles.

En 2014, par exemple, plus de 200 millions de dollars ont été retirés du budget, et les coupes n’ont fait que se poursuivre.

Les coupes budgétaires dans l’éducation ont eu un impact très négatif sur le travail des enseignants.

Les classes sont plus nombreuses en termes d’élèves, les ressources sont plus limitées et les conditions de travail sont moins favorables.

7) La violence en milieu scolaire.

La violence en milieu scolaire est une réalité préoccupante.

Les enseignants du Québec se retrouvent parfois en première ligne face à des situations de violence, même dangereuses pour leur sécurité. Victimes de leurs propres élèves.

Selon une enquête réalisée cette année par la Fédération des employées et employés des services publics, 40% des travailleurs interrogés ont déclaré avoir été victimes de violences psychologiques de la part d’élèves au cours des six derniers mois.

De plus, 35 % ont signalé avoir été confrontés à des actes de violence physique.

À la fin du mois de mars, le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, faisait part de son intention de développer une stratégie nationale visant à contrer le phénomène de la violence au sein des établissements scolaires.

Et il se disait « extrêmement inquiet » face à cette problématique. 

Dans un tel climat, évidemment, plusieurs enseignants peuvent prendre la décision de quitter la profession, pour préserver leur sécurité.


8) Les attentes irréalistes de la part des parents.

Je suis parent, et comme tous les autres, je veux le meilleur pour mon enfant, et j’attends qu’il reçoive le meilleur enseignement ou éducation possible. Nous sommes tous ainsi, évidemment. 

Malheureusement, cette quête du meilleur pour nos enfants, parfois couplée d’impatience, peut nous pousser à adopter des attitudes ou poser des gestes, qui peuvent parfois rendre la vie très difficile aux enseignants du Québec.

Nous attendons des enseignants qu’ils soient à la fois des dispensateurs de connaissances et des gardiens de la discipline, devenue de plus en plus difficile.

Nous abandonnons parfois complètement aux enseignants, notre rôle de suivi et de discipline auprès de nos enfants. 

Et quand l’enseignant se plaint du comportement de l’enfant ?

Certains parents ne sont pas contents ! Nous permettons ou acceptons ainsi, que les enseignants du Québec subissent en classe, des attitudes ou  comportements qui nous dégoûtent nous-mêmes en tant que parents.


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9) Le manque de formation continue.

La formation continue est essentielle pour rester à jour dans le domaine de l’enseignement, mais le manque d’opportunités de formation est un problème persistant.

Les enseignants ont besoin d’une formation continue pour se maintenir à jour des nouvelles méthodes pédagogiques. Cependant, les budgets de formation sont souvent limités.


11) La bureaucratie excessive.

La bureaucratie excessive dans le système éducatif peut entraver la capacité à enseigner de manière efficace. 

Les enseignants doivent souvent remplir des formulaires et des rapports administratifs qui ne sont pas toujours pertinents pour leur travail.

Cela prend du temps et de l’énergie, qui pourraient être consacrés à l’enseignement lui-même.


12) Les problèmes de santé mentale liés au stress.

Le stress est omniprésent dans la vie des enseignants. L’un d’eux, rencontrés par notre équipe, nous disait:

Nous sommes constamment sous pression pour atteindre des objectifs éducatifs, et notre travail est tout le temps sous haute surveillance avec une faible marge de tolérance pour nos erreurs, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être.

Ils doivent atteindre des objectifs éducatifs ambitieux, tout en faisant face à des situations difficiles. Le stress et la pression liés au métier d’enseignant peuvent entraîner des problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression.

Il est temps de prendre conscience de ces problèmes et de chercher des solutions. Les enseignants sont les piliers de notre système éducatif, et leur bien-être doit être une priorité.


Pénurie d’Enseignant au Québec: Qu’en Est-il de La Formation ?

Quatre années, c’est la durée qui a été déterminée comme étant nécessaire et suffisante pour assurer une formation solide et de qualité pour les futurs enseignants.

Cependant, quatre ans, ça peut paraître long. Surtout quand, sur le terrain, on manque tellement d’enseignants, qu’on se retrouve à offrir les classes à un peu n’importe qui.

Voilà pourquoi des questions se posent, quant à savoir si on peut réduire la durée de la formation.

Et justement, pour faire face à la situation urgente causée par le  manque d’enseignants de qualité à travers le Québec, le gouvernement envisage de réduire la durée de la formation, afin de produire plus d’enseignants… rapidement !

Certains disent oui, il faut la réduire pendant que certains s’opposent à toute réduction de la durée de la formation. 

Cependant, la solution, la réponse à ce débat; doit se trouver en allant d’abord sur le terrain, consulter

1) les étudiants qui suivent cette formation, et

2) interroger les nouveaux et anciens enseignants du Québec.

C’est ce que nous avons fait récemment.

Nous avons rencontré plusieurs enseignants du Québec, ainsi que de nombreux étudiants en enseignement, soit ceux qui étudient pour devenir des enseignants.

La question portait sur la pertinence des cours qu’ils reçoivent (pour les étudiants) ou qu’ils ont reçus (enseignants).

Nous avons recueilli plusieurs informations que nous allons diffuser bientôt sur notre site internet et sur nos chaînes vidéo et réseaux sociaux. 

En attendant, voici des mesures concrètes, efficaces, qui peuvent et doivent être prises, dans l’urgence; afin de stopper l’immense hémorragie en cours dans le système.

1. Augmenter les salaires des enseignants : 

Offrir des rémunérations compétitives pour attirer et retenir des enseignants talentueux est essentiel. Une augmentation significative des salaires des enseignants peut constituer une incitation puissante.

2. Investir massivement dans la formation des enseignants  

Mettre en place des programmes de reconversion professionnelle pour les personnes qui souhaitent devenir enseignants, en simplifiant le processus de qualification.

Aussi, le gouvernement pourrait mettre en place des programmes de formation continue de haute qualité pour les enseignants, en les aidant à rester à jour avec les dernières méthodes pédagogiques et les tendances en éducation.

3. Accroître le soutien administratif:

Il est essentiel de:

  • Fournir un soutien administratif adéquat aux enseignants, y compris des ressources pédagogiques, un soutien en matière de discipline et un accès à des conseillers d’orientation.
  • Promouvoir une culture de respect envers les enseignants. Encourager le respect et la reconnaissance envers les enseignants, y compris de la part des élèves, des parents et de la société en général. 

Ceci donnerait une image beaucoup plus positive du métier, le rendrait alors plus attrayant pour les potentiels nouveaux enseignants, tout en encourageant les enseignants déjà en poste à rester plus longtemps. 

4. Créer plus d’incitatifs à l’enseignement en régions éloignées:

Offrir encore plus d’avantages financiers et des incitatifs pour encourager les enseignants à travailler dans des régions éloignées ou dans des écoles défavorisées.

Investir dans l’infrastructure scolaire. Moderniser et améliorer les infrastructures des écoles pour créer un environnement d’apprentissage plus propice.

5. Établir un dialogue plus ouvert avec les enseignants: 

Créer un mécanisme pour que les enseignants du Québec puissent exprimer leurs préoccupations et leurs idées, et intégrer leurs commentaires et suggestions dans les réformes éducatives.

6. Coaching scolaire

Imaginez une classe où les élèves sont engagés, organisés, désireux d’apprendre. Des classes où les élèves sont motivés, concentrés, disciplinés et respectueux. 

Quelle est la différence entre le soutien scolaire et le coaching scolaire? Le chiffres

 

C’est la classe idéale, qui n’est encore qu’un rêve pour la plupart des enseignants québécois. Mais, c’est un rêve qui est possible si nous décidons de refonder notre système d’éducation sur la base d’un certain type d’accompagnement offert aux jeunes, dès leur plus jeune âge. 

Un accompagnement censé les préparer et ensuite les suivre tout le long du parcours, et qui inculque chez eux les habitudes et attitudes décrites ci-dessus.

Le coaching scolaire est un puissant outil qui peut nous permettre d’y parvenir si nous le faisons correctement. L’objectif d’un programme de coaching scolaire est d’aider les jeunes à identifier et à surmonter les difficultés profondes qui les empêchent de réaliser leur véritable potentiel. 

Le tout, en les guidant vers les habitudes et attitudes positives, de succès. Et pour ceux qui font face à des problèmes dans leur vie personnelle, les coachs peuvent être un rempart pour les écouter, les soutenir, les inspirer et les guider. 

Grâce au coaching, les jeunes retrouvent leur motivation à travailler fort, développent l’autodiscipline et le respect, apprennent l’organisation personnelle, développent le sens de fixer des objectifs et l’ambition pour réussir, et bien plus encore.

Il a été prouvé, au-delà de tout doute raisonnable, que presque tous jeunes peuvent être coachés pour devenir des citoyens merveilleux et respectueux, selon les normes de la société.

Apprenez-en plus sur le coaching scolaire et, si vous êtes parent, profitez pour voir si c’est la bonne option pour la réussite de votre enfant.


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Conclusion

Le départ massif d’enseignants qualifiés est un cri d’alarme que nous ne pouvons ignorer. Le Québec ne peut plus ignorer l’urgence de la situation en éducation. 

Les solutions existent. Et vu la situation actuelle, elles exigent un engagement ferme et déterminé, de part et d’autre. En commençant par les décideurs. 

Augmentation des salaires, soutien aux enseignants du Québec, modernisation des infrastructures, promotion de plus de respect de la profession : voilà des mesures cruciales à prendre immédiatement.