by Dr Gervais Kamga | 29 Fév 2024 | Développement Personnel
Le Coaching Étudiant est un système de soutien personnalisé qui va bien au-delà des études, pour aider les élèves à débloquer leur potentiel, à fixer des objectifs et à naviguer à travers les défis scolaires.
De plus, le Coaching Étudiant ne fait pas qu’aider l’élève à être autonome et indépendant dans ses études: il développe chez lui les compétences pour faire face aux défis de la vie et réussir ses projets et réalisations.
Le Coaching Étudiant gagne en popularité au Québec, au Canada et en France en raison de défis éducatifs uniques tels que les retards dans les apprentissages de certains élèves, la pression scolaire, la difficulté du système à s’adapter à la diversité des styles d’apprentissage, et les difficultés de langue.
Le Coaching Étudiant peut-il être l’outil pour améliorer significativement les résultats scolaires des élèves, dans un contexte où on a autant de problèmes et où les populations étudiantes sont si diverses ?
Coaching Étudiant au Québec/France
Pour mieux comprendre le Coaching Étudiant, nous avons défini 4 points à considérer :
- Différenciation: Le Coaching Étudiant diffère énormément du tutorat (encore appelé soutien scolaire, ou aide aux devoirs, répétitions).
En effet, le Coaching Étudiant se concentre sur des compétences telles que la motivation, la confiance en soi, la gestion du temps et la construction d’habitudes résilientes, au lieu de se concentrer uniquement sur le contenu académique.
- Approches: Diverses approches existent, notamment le coaching cognitivo-comportemental (qui aborde les schémas de pensée négatifs) et le coaching basé sur les forces (qui exploite les talents individuels).
- Rôle et qualifications: Les coachs sont des professionnels qualifiés qui travaillent au développement et la croissance personnelle de l’élève. Les plus sérieux et compétents suivent plusieurs formations pour se perfectionner dans leur pratique et augmenter leur capacité à tirer le meilleur des élèves.
- Considérations éthiques: Les coachs respectent les normes professionnelles garantissant des pratiques responsables. Ils adhèrent à des directives éthiques et accordent la priorité au bien-être et à la confidentialité des élèves.
Quels sont les avantages du Coaching Étudiant ?
Nos résultats montrent que le coaching a un effet positif significatif sur la performance et les compétences, sur le bien-être, sur la capacité de résilience, sur les attitudes professionnelles et sur la capacité d’auto-régulation pour atteindre un objectif.
— Tim Theeboom, Bianca Beersma et Annelies Van Vianen, (2014), The Journal of Positive Psychology.
De plus en plus d’écoles utilisent le Coaching Étudiant comme un outil de base pour aider les élèves à surmonter des défis académiques et personnels importants.
Les élèves qui prennent le Coaching Étudiant au sérieux sont connus pour améliorer leurs performances, tant dans les activités d’ordre scolaire que dans leurs activités parascolaires.
- Développement de bonnes habitudes d’apprentissage : Le Coaching Étudiant aide les élèves à développer des habitudes d’apprentissage efficaces et des stratégies d’adaptation qui leur seront bénéfiques maintenant, mais aussi tout au long de leur vie sur les bancs d’école.
- Renforcement de la confiance en soi et de l’estime de soi : En fournissant un soutien personnalisé et en aidant les élèves à identifier et à surmonter leurs difficultés spécifiques, le Coaching Étudiant peut contribuer à renforcer leur confiance en eux-mêmes et leur estime de soi.
- Développement de compétences transférables : Le Coaching Étudiant peut favoriser le développement de compétences que l’élève peut utiliser ailleurs, telles que la résolution de problèmes, la communication efficace et la prise de décision éclairée.
- Adaptation aux besoins spécifiques de chaque élève: Le Coaching Étudiant a cette force en ce qu’il sait s’adapter aux besoins spécifiques de chaque élève: avec ses points forts, ses points faibles, ses problèmes, ses défis, etc.
- Les grands programmes de coaching exploitent les résultats de la recherche et s’adaptent aux besoins spécifiques des élèves. Notre programme par exemple a déjà fait ceci pour les élèves du Québec, du Canada et de la France.
- Efficacité démontrée scientifiquement: Plusieurs études empiriques ont validé l’efficacité du Coaching Étudiant à travers des données probantes, démontrant son impact positif sur des aspects tels que la motivation, le rendement scolaire, l’autonomie, la fixation d’objectifs, la gestion du stress et le bien-être général des élèves.
Selon une étude du journal Innovative Higher Education, Le coaching scolaire améliore la métacognition des étudiants, une composante essentielle de l’apprentissage autorégulé.
Besoins et défis du Coaching Étudiant
- Lutte spécifique: Les élèves au Québec, au Canada et en France font face à des défis tels que la pression scolaire, des problèmes de motivation, l’anxiété face aux exigences et parfois des barrières linguistiques.
- Impact potentiel: Ces défis peuvent nuire au rendement scolaire, au bien-être personnel et aux aspirations professionnelles.
- Facteurs culturels et sociétaux: Les facteurs culturels et sociétaux influencent les besoins et les expériences des élèves, ce qui nécessite une compréhension nuancée pour un coaching efficace.
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Pourquoi la mise en œuvre du Coaching Étudiant est-elle un défi pour nos systèmes éducatifs ?
Les avantages du Coaching Étudiant sont évidents, mais de nombreux élèves n’ont pas accès à ces programmes de coaching dans leurs écoles. Pourquoi est-il difficile pour les systèmes scolaires d’intégrer pleinement le coaching ?
- Défis et considérations: L’intégration du Coaching Étudiant dans les systèmes existants présente des défis tels que l’accès, l’abordabilité et la durabilité.
- Répondre aux préoccupations: Les modèles de financement, les partenariats avec des organisations communautaires et le soutien des éducateurs/administrateurs doivent être explorés.
- Formation et soutien: Les éducateurs et les administrateurs travaillant aux côtés des coachs ont besoin d’une formation et d’un soutien appropriés pour une collaboration efficace.
Coaching Scolaire vs. Coaching Étudiant
Le Coaching Étudiant et le Coaching Scolaire sont étroitement liés, mais il existe des différences clés entre eux.
Bien qu’il existe des différences entre le Coaching Scolaire et le Coaching Étudiant, les termes sont parfois utilisés de manière interchangeable. Voici une brève comparaison :
Coaching Scolaire:
Il s’agit d’une intervention relativement nouvelle conçue pour améliorer la rétention et la réussite des étudiants. Il se concentre sur comment les étudiants apprennent, pas seulement sur ce qu’ils apprennent.
Le Coaching Scolaire consiste souvent à enseigner aux étudiants des stratégies d’apprentissage, des compétences de gestion de la vie et à les aider à obtenir de bonnes notes (Motivation, inspiration, discipline, confiance en soi, communication, gestion de temps, etc.).
Il s’agit de développer des compétences concrètes et d’aider les étudiants avec ce dont ils ont immédiatement besoin pour suivre leurs travaux scolaires.
Par exemple, un coach scolaire pourrait aider un étudiant à développer une approche plus organisée de l’apprentissage et des devoirs.
Coaching Étudiant:
Bien que le terme “coaching étudiant” ne soit pas aussi clairement défini, il fait généralement référence à un éventail plus large de services de soutien offerts aux étudiants.
Cela peut inclure l’orientation scolaire, le mentorat, le counseling et même le Coaching Scolaire. Le Coaching Étudiant peut se concentrer davantage sur l’expérience globale de l’étudiant, y compris son bien-être.
En définitive, la meilleure approche pour un élève dépend de ses besoins et objectifs individuels. Certains étudiants peuvent bénéficier des deux types de coaching, tandis que d’autres trouveront un plus pertinent à leur situation actuelle.
Conclusion
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une solution miracle, le Coaching Étudiant a le potentiel de changer la donne pour les résultats scolaires et le bien-être des étudiants. Une exploration plus approfondie et une mise en œuvre prudente sont nécessaires.
by Dr Gervais Kamga | 8 Fév 2024 | Astuces Études
Le contenu de cet article a été gracieusement rédigé par Wasana Drouin, enseignante au Québec, Canada; que nous remercions infiniment. Plus d’informations sur elle, à la fin de l’article.
À mon élève âgé de 10 ans…
La pédagogie inversée, c’est comme quand tu regardes un film à l’envers. Normalement, à l’école, tu écoutes le prof expliquer une leçon en classe, puis tu fais tes devoirs à la maison. Avec la pédagogie inversée, c’est un peu l’inverse !
Imagine que tu reçois les explications chez toi sous forme de vidéos, de lectures, ou même de jeux. Tu apprends le contenu de la leçon tout seul. Puis, en classe, le prof t’aide à comprendre davantage en faisant des activités, des discussions et en répondant à tes questions.
Quand tu arrives en classe, tu peux discuter des parties que tu n’as pas bien comprises, et le prof t’aide à les comprendre encore mieux. C’est plus interactif et ça rend l’apprentissage plus amusant!
Et maintenant, à nous autres…
Dans cet article, j’introduirai et expliquerai la pédagogie inversée (P.I), discuterai de ses subtilités;et des raisons pour lesquelles cette méthode est bien meilleure pour éduquer nos enfants ou nos élèves aujourd’hui.
La Pédagogie Inversée: L’histoire de son Origine
La pédagogie inversée, aussi connue sous le nom de classe inversée, a émergé comme une approche d’enseignement innovante dans les années récentes. Son histoire remonte aux avancées technologiques qui ont permis un accès facile à des ressources en ligne.
L’idée est de changer le rythme traditionnel des études en inversant le processus d’apprentissage à la maison et en classe.
Au lieu de recevoir une leçon en classe et de faire les devoirs à la maison, les élèves découvrent le contenu chez eux, souvent à travers des vidéos, des lectures ou des activités interactives, pour ensuite approfondir et appliquer ces connaissances en classe avec l’aide de leur enseignant.
L’idée, c’est que l’enfant a plus de contrôle sur son propre apprentissage. Cela peut lui donner plus de temps pour assimiler les informations, et quand il arrive en classe, il est prêt à explorer et à poser des questions plutôt que d’écouter simplement.
Pourquoi la pédagogie Inversée (P.I.) est bénéfique pour les élèves ?
Cette approche est bénéfique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle donne aux élèves plus de contrôle sur leur apprentissage.
En apprenant chez eux, chacun peut suivre son propre rythme, réviser autant de fois que nécessaire, et ensuite poser des questions en classe pour clarifier les points flous. Cela crée un environnement d’apprentissage plus personnalisé.
De plus, la pédagogie inversée encourage l’engagement actif en classe. Plutôt que d’être de simples auditeurs, les élèves deviennent des participants actifs, discutant des concepts, posant des questions et appliquant leurs connaissances dans des activités pratiques.
Le Rôle Des Enseignants
Les enseignants jouent un rôle crucial dans la sélection des ressources pour la pédagogie inversée. Ils choisissent des vidéos, des lectures ou d’autres supports en fonction du contenu de la leçon et du niveau de compréhension des élèves.
L’idée est de fournir des ressources engageantes qui captivent l’attention des élèves et qui sont adaptées à leur niveau.
Par exemple, si la leçon porte sur les fractions, le professeur pourrait sélectionner une vidéo explicative avec des exemples concrets et des illustrations visuelles pour faciliter la compréhension.
Cela garantit que les élèves peuvent acquérir les connaissances de base chez eux, ce qui laisse plus de temps en classe pour des discussions approfondies et des activités pratiques.
Est-ce que la pédagogie inversée fonctionne pour toutes les matières?
La pédagogie inversée peut être appliquée à différentes matières, mais son efficacité dépend souvent de la nature du contenu.
Elle fonctionne particulièrement bien dans les matières où la compréhension préalable du contenu est cruciale pour aborder des concepts plus avancés en classe.
Par exemple, en mathématiques, comprendre les bases des fractions est essentiel pour résoudre des problèmes plus complexes plus tard.
Cependant, elle peut également être adaptée à d’autres matières comme les sciences ou les langues, où la compréhension préalable du vocabulaire ou des concepts scientifiques peut faciliter l’application pratique en classe.
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Cas D’étude: Un élève qui a bénéficié de la P.I
Un exemple concret d’un élève bénéficiant de la pédagogie inversée est Lucas, un élève de 13 ans au Québec passionné par l’histoire.
Lorsqu’il a découvert la pédagogie inversée, à travers Internet, il a trouvé des vidéos en ligne expliquant différents événements historiques.
Chez lui, il a pu explorer ces vidéos à son propre rythme, en les mettant régulièrement en pause et en reprenant quand nécessaire. En classe, Lucas était enthousiaste et prêt à discuter des détails historiques, posant des questions pertinentes qui montraient sa compréhension approfondie.
La pédagogie inversée a non seulement renforcé ses connaissances, mais a également stimulé son intérêt pour l’histoire en le transformant en un apprenant actif et de plus en plus autonome.
Développer l’autonomie et la responsabilité avec la P.I
Parlant d’autonomie et de responsabilité, la pédagogie inversée joue un rôle clé dans le développement de ces compétences.
En apprenant de manière indépendante à la maison, les élèves apprennent à gérer leur temps, à être responsables de leur propre apprentissage et à développer des habitudes d’étude efficaces.
Ils sont encouragés à prendre l’initiative de poser des questions et de rechercher des ressources supplémentaires s’ils ont des difficultés.
Par exemple, s’ils ne comprennent pas un concept, ils peuvent rechercher des vidéos supplémentaires ou consulter des documents de référence.
Cela favorise un environnement où les élèves deviennent les architectes de leur propre éducation, renforçant ainsi leur autonomie et leur responsabilité vis-à-vis de leur apprentissage.
En classe, cela se traduit par des élèves plus engagés, proactifs et capables de collaborer de manière significative avec leurs pairs.
En fin de compte, la pédagogie inversée va au-delà de l’acquisition de connaissances pour cultiver des compétences essentielles qui préparent les élèves à réussir dans un monde en constante évolution.
Pédagogie Inversée: Les défis
Malgré ses nombreux avantages, la pédagogie inversée peut présenter quelques défis. Certains élèves peuvent trouver difficile de s’auto-discipliner et de rester concentrés lorsqu’ils apprennent de manière indépendante.
De plus, tous les foyers n’ont pas un accès égal à Internet ou à des technologies nécessaires pour suivre les ressources en ligne. Cela peut créer des inégalités entre les élèves en matière d’accès aux informations et de participation à la pédagogie inversée.
Pour relever ces défis, les enseignants doivent être conscients des besoins individuels de leurs élèves et être prêts à fournir des alternatives pour ceux qui ont des contraintes d’accès à la technologie.
Ceci, par exemple, en proposant des ressources sur support papier pour les élèves qui n’ont pas accès à Internet à la maison.
L’Intégration de la P.I. avec d’autres Méthodes d’Apprentissage
Intégrée la pédagogie inversée à d’autres méthodes d’enseignement de manière harmonieuse, c’est tout à fait possible. La clé est la flexibilité.
Les enseignants peuvent incorporer des éléments de la pédagogie inversée dans des approches plus traditionnelles, créant ainsi la combinaison qui, selon leur expertise/expérience, correspond le mieux aux besoins des élèves et au contenu de la matière.
Par exemple, une classe de sciences pourrait utiliser la pédagogie inversée pour introduire de nouveaux concepts, suivie d’activités en classe pour des expérimentations pratiques et des discussions.
Cette flexibilité permet aux enseignants d’adapter leur approche en fonction des matières, des besoins des élèves et des objectifs spécifiques de chaque leçon.
Quels sont les signes que cette méthode d’enseignement fonctionne bien dans une classe ?
Lorsque les élèves posent des questions pertinentes, participent activement aux discussions en classe, et montrent une compréhension approfondie des concepts enseignés, cela indique que la méthode fonctionne.
Les enseignants peuvent également évaluer le progrès des élèves en observant leurs performances dans les activités en classe et les évaluations.
Une participation accrue et des améliorations continues dans la compréhension du contenu suggèrent que la pédagogie inversée est un succès.
Comment impliquer davantage les parents dans le processus d’apprentissage inversé?
Impliquer les parents dans le processus d’apprentissage inversé peut être bénéfique à plusieurs niveaux.
Les parents peuvent jouer un rôle crucial en encourageant la discipline personnelle de leurs enfants dans leurs études à domicile. Ils peuvent également être des partenaires dans le suivi du progrès de leurs enfants et dans la résolution des éventuels défis.
Cela renforce la connexion entre l’école et la maison, créant un environnement d’apprentissage collaboratif qui favorise la réussite des élèves.
Alors, les enseignants peuvent organiser des sessions d’information pour expliquer aux parents comment fonctionne la pédagogie inversée et comment ils peuvent soutenir leurs enfants à la maison.
En résumé…
À mon élève de 10 ans, je dirais: la pédagogie inversée, c’est comme une façon super cool d’apprendre; où tu découvres des trucs chez toi, puis en classe tu discutes, poses des questions, et ça rend tes études super intéressantes.
Des défis existent, mais les enseignants et même les parents sont là pour t’aider. C’est une aventure d’apprentissage où tu es l’acteur et le héros de ton parcours et de ta propre histoire ! Cool, non ?
À Propos de Mme Wasana:
Je m’appelle Wasana Drouin et je suis enseignante.
Au Québec, il est obligatoire de fréquenter l’école dès notre première année scolaire jusqu’à nos 16 ans. Pour ma part, j’ai été sur les bancs d’école pendant 18 ans, ce qui m’a permis d’obtenir mon brevet d’enseignement.
Peu importe la durée de leur parcours scolaire, j’ai constaté que plusieurs au Québec ne se sentent pas aussi préparés qu’ils le souhaitaient pour affronter les défis de notre société.
C’est une des raisons qui me motivent à préparer les futures générations à devenir des citoyens responsables et outillés, tout en ayant une approche pédagogique innovante et efficace qui convient au profil d’apprentissage de chacun.
Synonyme de pédagogie inversée: classe inversée, enseignement inversé, apprentissage inversé, flipped classroom.
Antonyme: cours magistral, enseignement traditionnel, stratégies plutôt conventionnelles.
by Dr Gervais Kamga | 10 Jan 2024 | Quebec
La fin des grèves des enseignants au Québec marque le retour en classe tant attendu.
Après des semaines de grève, les profs reprennent le boulot, les parents sont heureux du dénouement… mais les élèves, eux, sont pour certains au bord de la crise !
Dans le cadre d’un sondage informel, nous avons exploré les sentiments des élèves face à cette rentrée.
Dans plusieurs vidéos postées sur le très populaire réseau social Tiktok, où l’on retrouve la majorité des jeunes, nous avons demandé clairement de nous dire comment il se sentaient face au retour en classe, de nous dire le sentiment et les émotions que cela suscitait auprès d’eux.
Les résultats n’ont pas attendu. Nous avons reçu, aussi bien sous les vidéos qu’en privé, quelques centaines de commentaires et réponses.
Nous avons compilé l’ensemble des commentaires pour ressortir des résultats, qui, encore une fois, traduisent les sentiments des élèves et même leur ressenti, face à ce retour en classe et même l’école en général.
Les résultats offrent un aperçu approfondi des réactions émotionnelles variées des élèves, offrant des perspectives précieuses pour guider les efforts de soutien.
En combinant ces résultats avec nos interactions quotidiennes, cet article se penche sur la complexité des sentiments des élèves et propose des recommandations pour une reprise plus inclusive.
Les Résultats du Sondage
En considérant les informations mentionnées précédemment, voici une estimation en pourcentage basée sur le nombre total d’élèves :
- Clairement heureux : Environ 8.3% des élèves.
- Indifférents : Environ 16.7% des élèves.
- Moins heureux : Environ 25-33.3% des élèves.
- Clairement malheureux : Environ 8.3% des élèves.
Ces pourcentages sont basés sur une analyse subjective des commentaires et peuvent varier en fonction des interprétations individuelles, mais ils donnent un précieux aperçu.
1. Diversité des Sentiments
Les commentaires reflètent une diversité de sentiments parmi les élèves. Certains se montrent excités, d’autres anxieux, stressés, ou même déprimés à l’idée de retourner à l’école.
Comme le montre le tableau de statistiques ci-dessus, près de 10 % des étudiants ayant répondu à notre enquête ont exprimé leur dédain à l’égard du retour à l’école.
Cela représente 10 élèves sur 100.
C’est très inquiétant, et souligne l’importance de reconnaître et de comprendre les différentes réactions émotionnelles des élèves face à la rentrée.
Je tiens à souligner aussi que, durant la grève, nous avons pu observer une immense manifestation de joie de la part des élèves, à chaque fois que les nouvelles tendaient à annoncer que la grève allait se poursuivre (et donc, pas de retour en classe).
Pourquoi autant d’élèves, ont-ils autant de dédain pour l’école ? La question se pose clairement et, pour une meilleure éducation, les acteurs du système éducatif québécois devraient se pencher sur la question.
2. Stress et Pression
Un thème récurrent dans les réponses était le stress, la pression, et l’inquiétude concernant les examens, le rattrapage du retard, et la possibilité que les enseignants ajoutent de la pression.
Une année scolaire normale est déjà stressante pour la plupart d’élèves. Maintenant, après avoir perdu des semaines de cours, la pression va certainement s’aggraver. Si j’étais élève, je m’inquièterais certainement de la charge de travail qui pourrait m’attendre.
Ces éléments indiquent que les élèves ressentent une charge de travail importante et soulignent la nécessité d’un soutien adéquat pour faire face à ces défis.
3. L’Impact de la Grève
Certains commentaires soulevaient des inquiétudes quant à l’impact de la grève sur la reprise des cours.
Des craintes persistaient sur le fait que les enseignants agissent comme si la grève n’avait jamais eu lieu.
Certains se demandaient, les enseignants considéreront-ils que des sections non traitées ont été faites ? Ou bien vont-ils simplement reprendre là où ils se sont arrêtés, sans jamais achever les programmes à cause du temps perdu ?
Ceci met en lumière l’importance de prendre en compte les préoccupations des élèves concernant les jours manqués.
4. Réactions Mitigées sur le Retour des Amis
Bien que certains se réjouissent de retrouver leurs amis, d’autres expriment des sentiments mitigés ou ne montrent aucune motivation à revenir en classe.
Les salles de classe ne servent pas qu’à étudier. Ce sont aussi des espaces de convivialité pour les élèves.
Mais un élève qui est victime de brimades, qui est introverti ou qui ne se sent pas à sa place ne veut probablement pas retrouver les mêmes conditions pénibles, et la zone de commentaires de TikTok est un bon endroit pour se défouler.
Cela souligne l’importance des relations sociales à l’école, mais aussi la nécessité de favoriser un environnement où tous les élèves se sentent soutenus dans leurs émotions variées.
5. Des Élèves Québécois En Colère Contre Le Retour en Classe Après La Grève Des Enseignants
Quelques commentaires ont exprimé le souhait que la grève continue, révélant un mécontentement potentiel avec les conditions actuelles.
Nous sommes désormais certains que les enseignants ne sont pas les seuls à être mécontents des conditions de classe. Les élèves eux-mêmes sont contrariés par la triste réalité du système éducatif québécois.
Les élèves ne pouvaient pas être impatients de retrouver des classes surchargées, des enseignants non qualifiés dont certains sont non compétents (non formés dans certains cas).
Leurs sentiments sont justifiés et les décideurs dans l’éducation ont toutes les raisons de travailler au plus vite sur ces questions.
En savoir plus sur les demandes des enseignants en grève.
6. Besoin de Communication
Certains commentaires posent des questions sur les examens, les jours manqués, et la possibilité d’une nouvelle grève.
Les enfants ne savent pas à quoi ressembleront les devoirs, les projets, les examens, les épreuves ministérielles de fin d’année, après une perte aussi colossale d’heures d’apprentissage.
En outre, l’incertitude demeure quant à la capacité du gouvernement à tenir ses promesses et à résoudre les problèmes soulevés par les syndicats d’enseignants.
Cela suggère un besoin accru de communication et de transparence de la part des éducateurs pour rassurer les élèves et répondre à leurs interrogations.
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Bonus : Des conseils de profs et de psys pour gérer cette situation inédite.
Les inquiétudes sont nombreuses. Il est clair que le retour en classe provoque un stress chez de nombreux élèves et les commentaires dans l’espace que nous leur avons donné sur TikTok leur ont permis d’exprimer leurs frustrations.
Compte tenu de tous ces défis émotionnels auxquels sont confrontés les élèves du Québec, comment pouvons-nous les aider à retrouver leur motivation et à retourner à l’école avec l’envie d’apprendre ?
Voici quelques recommandations d’éducateurs et de pédagogues.
-
Renforcer Le Soutien Émotionnel :
Mettre en place des ressources de soutien émotionnel renforcé pour aider les élèves à faire face au stress et à la pression associés à la reprise des cours.
-
Communication Claire et Transparente :
Établir une communication claire et transparente pour répondre aux inquiétudes des élèves concernant les jours manqués, les examens, et tout impact de la grève sur le programme scolaire.
-
Adaptabilité dans les Évaluations :
Considérer des approches d’évaluation plus flexibles pour tenir compte du stress accumulé pendant la période de grève et faciliter le rattrapage du retard.
-
Créer un Environnement d’Écoute Active :
Encourager les enseignants et le personnel éducatif à adopter une écoute active pour comprendre les divers sentiments des élèves et ajuster les approches pédagogiques en conséquence.
Conclusion
Alors que les élèves reprennent le chemin de l’école, ces résultats de sondage soulignent la nécessité d’une approche holistique pour soutenir leur bien-être émotionnel.
En tenant compte des sentiments et émotions des élèves, et en intégrant les recommandations, les acteurs peuvent contribuer à créer un environnement éducatif plus compréhensif et adapté aux besoins variés des élèves, favorisant ainsi une reprise en douceur après les perturbations des grèves.
by Dr Gervais Kamga | 25 Nov 2023 | Quebec
Une grève d’une ampleur historique s’est invitée au Québec ce mois de novembre, impliquant, principalement le Front commun, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), et la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ).
Dans cet article, nous nous limiterons à ce qui concerne l’éducation, et notamment la grève historique au québec actuellement en cours et menée par la FAE pour ses enseignants. Cette grève, rappelons-le, a été votée à 98 % par les enseignants, grève durant laquelle ils n’auront absolument aucun revenu financier.
Pour véritablement comprendre cette mobilisation sans précédent, plongeons dans l’analyse des causes profondes de cette grève, remontant de l’histoire jusqu’à la situation actuelle en 2023.
Dans Cet Article…
- Une Grève Historique au Québec
- Pourquoi la Grève? Analyse Complète
- Revendications Syndicales
- Analyse de la Situation
- Conclusion
Pourquoi la Grève? Analyse Complète
La grève des enseignants au Québec est un événement important, qui a un impact sur tous les parents et élèves de la province. Il est donc important de comprendre les enjeux de cette grève.
1. Héritage Historique
Depuis plus de 50 ans, le Québec n’a pas vécu de grève d’une envergure similaire à ce qu’on a vu dans les services publics.
Pour contextualiser, revenons à avril 1972, lorsque le premier Front commun syndical a initié une grève de dix jours, marquée par l’adoption d’une loi spéciale pour forcer le retour au travail et l’arrestation des leaders syndicaux.
Cet événement a laissé une empreinte durable dans la mémoire collective, et aujourd’hui, une nouvelle génération de travailleurs se lève pour réclamer des changements.
Les causes de la grève historique au québec
Les causes de la grève sont complexes et remontent à plusieurs années. Cependant, on peut identifier plusieurs facteurs qui ont contribué, au fil du temps, à ce qu’on arrive à son déclenchement, notamment :
1. Conditions de Travail Difficiles
Les enseignants du Québec, fer de lance de cette grève, font face à des défis considérables.
Les classes surpeuplées, la gestion des comportements difficiles, le suivi intensif des élèves, l’insuffisance de personnel de soutien, et le manque de structures d’insertion professionnelle pour les nouveaux enseignants…créent un cocktail de pressions.
- Les classes sont de plus en plus nombreuses.
En 2022, la moyenne d’élèves par classe au primaire au Québec était de 25,9, tandis que la moyenne nationale au Canada est de 22,7. Au secondaire, la moyenne d’élèves par classe au Québec est de 29,2, tandis que la moyenne nationale est de 27,1.
- Les élèves sont de plus en plus difficiles à gérer.
Le nombre d’élèves en difficulté d’apprentissage et d’adaptation au Québec est en augmentation. Selon l’Institut de la statistique du Québec, 25% du primaire et du secondaire sont considérés comme en difficulté d’apprentissage en 2023.
- Le personnel de soutien est insuffisant.
Les enseignants du Québec ont besoin d’un soutien pour les aider à gérer les élèves difficiles, à planifier leurs cours et à évaluer adéquatement les élèves. Cependant, le personnel de soutien est insuffisant dans de nombreuses écoles au Québec.
«La tâche d’un enseignant ne s’arrête pas aux portes de l’école. «Ça ne comprend pas tout le travail de préparation et de correction.
Dans les faits, un professeur travaille plus de 40 heures par semaine durant l’année scolaire.» Brigitte Bilodeau de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ).
Les enseignants du secondaire et du primaire au Quebec, qu’ils soient débutants ou chevronnés, ressentent le poids croissant de ces conditions dégradées.
2. Le manque de reconnaissance des enseignants
Les enseignants du Québec sont mal payés par rapport à leurs homologues canadiens. Ils ont également des régimes de retraite moins avantageux.
Voici quelques données et exemples concrets qui corroborent cette affirmation :
Salaires
Les salaires des enseignants du Québec sont inférieurs à ceux des enseignants dans d’autres provinces canadiennes.
Selon les résultats d’une compilation faite par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), obtenue par Radio-Canada et publiée en mars 2023 dernier, un enseignant sur six gagne 16 000 $ de moins au Québec qu’ailleurs au Canada. Ce qui est énorme.
Ce manque de reconnaissance a un impact négatif sur la qualité de l’éducation au Québec. Il rend plus difficile pour les enseignants de bien faire leur travail, dans les bonnes conditions, et il peut nuire à l’apprentissage des élèves.
3. La pénurie d’enseignants au Québec
Le Québec est confronté à une sévère pénurie d’enseignants.
En pleine période de rentrée scolaire, fin août dernier, on apprenait avec stupeur qu’il manquait jusqu’a 8558 enseignants, soit 1859 à temps plein et 6699 à temps partiel au Québec.
Cette pénurie est due à plusieurs facteurs, notamment la dégradation des conditions de travail, le manque de reconnaissance et le départ de nombreux enseignants à la retraite.
3. Revendications Syndicales
Voici quelques-unes des demandes des syndicalistes:
3.1 Une Meilleure Reconnaissance
Au cœur des revendications, les enseignants réclament une reconnaissance à la hauteur de leur engagement. La FAE demande des augmentations salariales annuelles de 4 %, en phase avec l’inflation, et des améliorations du régime de retraite.
3.2 Conciliation Famille-Travail-Vie Personnelle
Les enseignants demandent un meilleur équilibre entre travail, famille, et vie personnelle. Cela inclut plus de congés et un accès plus flexible à ces congés, pour favoriser un meilleur équilibre de vie.
3.3 Composition de la Classe
La composition des classes est devenue un sujet brûlant. Les enseignants veulent des règles de formation claires pour former les groupes.
Ils veulent aussi qu’on puisse reconnaître rapidement les besoins réels des élèves ainsi que leurs capacités, pour mieux les orienter et éviter qu’ils se retrouvent avec des enseignants qui ne sont peut-être pas dans les meilleures dispositions pour bien les aider (formation, surcharge de travail).
La demande est de réduire la charge de travail liée à des classes hétérogènes.
3.4 Allègement de la Charge de Travail
Les règles bureaucratiques imposent une charge de travail écrasante aux enseignants. Les syndicats réclament une plus grande autonomie professionnelle et un plus grand respect de leur expertise pour alléger cette charge.
3.5 Nouvelles Dispositions Concernant les Griefs et l’Arbitrage
Les enseignants demandent des améliorations dans le mécanisme d’arbitrage pour faciliter les échanges avec l’État, tant au niveau local que national.
3.6 Traitement des Enseignants Précaires
Une meilleure sécurité d’emploi pour l’éducation des adultes et la formation professionnelle est demandée. Les droits des enseignants précaires doivent être élargis, et la rémunération pour les suppléances occasionnelles doit être revue à la hausse.
3.7 Milieu de Travail Sain
Les syndicats exigent des règles garantissant un environnement de travail physique optimal et la promotion globale de la santé des enseignants.
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Grève Historique Au Québec: Analyse de la Situation
Il est clair que la mobilisation actuelle des enseignants au Québec est le résultat d’années de pressions croissantes, de conditions de travail difficiles et de revendications non adressées ou satisfaites.
Le départ massif de nouveaux enseignants après seulement sept ans, souligné notamment par les médias, est symptomatique des problèmes profonds dans le système éducatif québécois.
La détermination des enseignants à déclencher une grève générale illimitée, malgré l’absence de fonds de grève et l’assurance de ne pas être payés, souligne la profondeur et surtout l’urgence de la situation.
Cette grève historique au québec n’est pas une démonstration superficielle; c’est un appel désespéré à l’écoute et à l’action.
Conclusion
La grève qui secoue actuellement le Québec est bien plus qu’une simple protestation; c’est le reflet d’années d’injustice perçue, de conditions de travail dégradées, et de revendications non satisfaites.
Les enseignants se tiennent ensemble, prêts à sacrifier leurs salaires pour un système éducatif qui reconnaisse leur valeur. Les parents, les élèves, et la société dans son ensemble ne peuvent ignorer l’ampleur de cette mobilisation historique qui résonne au-delà des salles de classe.
by Dr Gervais Kamga | 25 Nov 2023 | Quebec
Le Québec se trouve actuellement au cœur d’un moment exceptionnel et sans précédent dans son histoire, avec une période historique de mobilisation syndicale.
En particulier, du 21 au 23 novembre, le front commun, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) ont convergé vers une grève d’envergure, paralysant bien des secteurs clés de la province.
Au moment d’écrire ces lignes, d’autres grèves sont toujours en cours, notamment celle de la fédération autonome de l’enseignement, qui est une grève illimitée (pour une durée indéterminée).
Il est évident de le dire, au milieu d’autant de syndicats impliqués, autant de dates, autant de changements possibles; la grève des enseignants au Québec en 2023 est un événement majeur qui suscite de nombreuses questions et préoccupations pour les parents et les élèves.
Comprendre les tenants et aboutissants de cette grève est crucial pour naviguer au mieux dans cette période tumultueuse.
Dans cet article, nous allons aborder les questions suivantes :
Pourquoi les enseignants sont-ils en grève ?
Quelles sont les revendications des enseignants ?
Comment la grève va-t-elle continuer de se dérouler ?
Quelles sont les conséquences potentielles de la grève des enseignants ?
Allons- y!
Comprendre La Grève au Québec
On parlera longtemps de cette grève, mais on parlera encore plus longtemps du jeudi 23 novembre 2023.
En effet, le Québec a vécu, ce jeudi 23 novembre, un phénomène d’une ampleur rare. La mobilisation a réuni différents syndicats et les chiffres parlent d’eux-mêmes:
Le front commun a mobilisé 420 000 membres, la FAE s’est impliquée avec 66 500 membres, et la FIQ avec 80 000 travailleurs de la santé.
Le tout pour un total donc de plus de 560 000 personnes, issues de différents syndicats. Ce qui représente plus de 13 % de tous les travailleurs du Québec.
La dernière fois qu’une mobilisation similaire a eu lieu dans les services publics remonte à avril 1972, lors de la création du premier front commun syndical.
À l’époque, trois syndicats, regroupant un peu plus de 210 000 employés, avaient déclenché une grève générale de dix jours. Cette période fut marquée par l’adoption d’une loi spéciale, forçant le retour au travail et aboutissant à l’emprisonnement des trois leaders syndicaux.
Plus de 50 ans se sont écoulés depuis cet événement majeur, faisant de la grève actuelle une manifestation exceptionnelle de la volonté collective des travailleurs québécois.
Concentrons-nous sur le domaine spécifique de l’éducation.
Le jeudi 23 novembre, la FAE, représentant 66 500 enseignants, s’est jointe au mouvement, avec une grève générale illimitée. Je souligne ici que les enseignants qui s’engagent dans cette grève, n’auront pas de salaire pendant tout ce temps, et ne seront aucunement payés.
La situation est complexe, et plusieurs questions se soulèvent.
Pourquoi une Grève?
Pourquoi les enseignants sont-ils en grève ?
Les enseignants traversent actuellement de nombreux défis. Ils sont en grève pour plusieurs raisons, dont les suivantes :
Les Revendications
Les enseignants au Québec ont des revendications fondamentales, qu’on peut regrouper autour de sept principaux sujets, selon la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) :
- Une Meilleure Reconnaissance:
Des études montrent qu’un enseignant sur six au Québec gagne 16 000$ de moins que ses homologues dans d’autres provinces canadiennes. La FAE demande des augmentations salariales annuelles de 4% ou en suivant le rythme de l’inflation.
- Conciliation Famille-Travail-Vie Personnelle:
Les enseignants réclament de meilleures conditions pour équilibrer travail, famille et vie personnelle, y compris plus de congés.
On le sait, la composition de la classe est un sujet chaud qui touche tous les enseignants. Elle s’est détériorée rapidement depuis les dernières années. Les syndicats demandent que des règles de formation des groupes soient clairement établies.
Ils veulent aussi qu’on puisse reconnaître rapidement les besoins réels des élèves ainsi que leurs capacités, pour mieux les orienter et éviter qu’ils se retrouvent avec des enseignants qui ne sont probablement pas dans les meilleures dispositions pour bien les aider (formation, surcharge de travail).
- Allègement de la Charge de Travail:
Les enseignants veulent plus d’autonomie professionnelle et un plus grand respect de leur expertise pour réduire une charge de travail souvent trop lourde.
Amélioration des mécanismes d’arbitrage pour faciliter les communications avec l’État, au niveau local et national.
Amélioration de la sécurité d’emploi dans l’éducation des adultes et la formation professionnelle, élargissement des droits des enseignants à statut précaire.
Demandes de règles pour un environnement physique de travail meilleur, promotion de la santé globale des enseignants, et amélioration des régimes d’assurance.
Les Chiffres Derrière la Grève Des Enseignants
Pour comprendre davantage la grève des enseignants, et pourquoi il faut vraiment des changements dans notre système, regardons quelques chiffres significatifs.
- Taux d’abandon élevé chez les Enseignants:
Près de 25 % des nouveaux enseignants quittent leur poste après seulement sept ans.
- Formation et Travail Difficiles:
Sur 100 étudiants qui entament la formation pour devenir enseignants, seulement 55 la terminent. Cela dit quoi en tenant compte du chiffre précédent ?
Sur 100 personnes qui s’engagent à devenir enseignants, après 4 ans de formation et seulement 7 ans de travail, seules 16 personnes restent.
- Conditions de Travail difficiles:
Classes surchargées, incivilités fréquentes de certains élèves, manque de structures d’insertion pour les nouveaux enseignants, conduisant à une semaine de travail de 45 à 50 heures pour beaucoup d’entre eux.
Témoignages des Enseignants
Certains enseignants partagent ici leur expérience, décrivant des semaines de travail dépassant les heures régulières, des classes surchargées nécessitant un suivi intensif, et des conditions générales en constante détérioration.
Parent
“Je suis très inquiet pour mes enfants. Ils ont déjà raté des cours à cause de la pandémie, et je ne veux pas qu’ils perdent encore plus de temps. Je suis également inquiet pour l’avenir de l’éducation au Québec. Si les enseignants ne sont pas satisfaits de leurs conditions de travail, ils vont partir, et ce sera une catastrophe pour nos enfants.”
Enseignant
“Je suis désolé de devoir faire grève, mais je n’ai pas le choix. Les conditions de travail sont devenues inacceptables. Je suis fatigué de travailler dans des classes surpeuplées, avec des élèves qui sont souvent de plus en plus difficiles à gérer. Je veux pouvoir enseigner dans un environnement sain et sécuritaire, où je peux interagir de manière plus saine avec mes élèves, et vraiment me concentrer sur eux.”
Déroulement de la Grève des Enseignants
La grève touchant l’éducation est en deux phases:
La première phase, qui a débuté le 21 novembre, était une grève de trois jours organisée par le Front commun, qui représente quatre syndicats des employés du secteur public.
La deuxième phase, qui a débuté le 23 novembre, est une grève illimitée organisée par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui représente les enseignants du primaire et du secondaire.
Pendant la grève, les écoles seront fermées et les services de garde seront également perturbés. Les parents devront trouver des solutions de garde pour leurs enfants.
Calendrier des Grèves
Voici le calendrier selon les différents syndicats impliqués dans cette grève des enseignants.
Les syndicats regroupés dans le Front Commun ont été en grève les 21, 22 et 23 novembre, couvrant tous les membres du front commun, y compris enseignants, personnel de soutien et professionnels.
- Fédération Autonome de l’Enseignement (FAE):
Le 23 novembre, la FAE a déclenché une grève générale illimitée. À partir du 24 novembre, seules les écoles affiliées à la FAE sont en grève.
Écoles Fermées et Dates
- Écoles Privées: Non concernées par la grève.
- Écoles Publiques: Fermées les 21, 22 et 23 novembre (Front Commun), puis uniquement les écoles affiliées à la FAE à partir du 24 novembre.
Congés des Parents Travailleurs
Selon les normes du travail en vigueur au Québec, les parents ont droit à 10 de congés par pour des affaires familiales, dont 2 jours payés par l’employeur. Ces congés incluent la garde d’enfants.
Paiement des Enseignants en Grève
Les enseignants affiliés à la FAE ne seront pas payés pendant la grève générale illimitée, montrant leur détermination à faire valoir leurs revendications.
Manifestation du 23 Novembre
Des milliers de personnes, dont des enseignants, ont participé à une manifestation à Montréal le 23 novembre, exprimant leur soutien en faveur de meilleures conditions dans l’éducation.
Quelles sont les conséquences potentielles de la grève des enseignants ?
Les conséquences potentielles de la grève sont nombreuses, tant pour les élèves que pour le système éducatif.
- Pour les élèves, la grève aura un impact négatif sur leur apprentissage. Ils perdront des jours de classe, ce qui pourrait nuire à leur réussite scolaire. Nos enfants pourraient également être perturbés psychologiquement par l’incertitude de la situation.
- Pour le système éducatif, plus la grève durera, et plus elle aura sans doute un impact très négatif sur la qualité de l’enseignement. Les enseignants pourraient être moins motivés à travailler, ce qui pourrait nuire grandement à la qualité des cours.
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Conseils aux parents
Si vous êtes parent d’un enfant qui est touché par la grève, voici quelques conseils qui pourraient vous aider :
- Communiquez avec l’école de votre enfant pour obtenir des informations sur les mesures mises en place.
- Prévoyez des activités pour votre enfant pendant la grève.
- Soyez patient et compréhensif avec votre enfant.
Conclusion
La grève des enseignants au Québec en 2023 est complexe et a des implications significatives pour les parents. Comprendre les revendications, le calendrier, les écoles touchées, et le contexte global est essentiel pour naviguer dans cette période.
Les enseignants luttent pour des conditions de travail justes, ce qui, à long terme, bénéficiera d’abord à la qualité de l’éducation pour les élèves, avant même de bénéficier aux enseignants.
Restons informés et soutenons nos enseignants dans cette lutte pour un système éducatif plus solide, équitable et efficace.
Bon courage à tous!
by Dr Gervais Kamga | 11 Nov 2023 | Développement Personnel
Etre prof aujourd’hui exige une véritable passion pour l’enseignement et l’aide aux jeunes, car les défis à relever sont incroyables.
Les Enseignants: Au-Delà des Apparences, Leurs Vies Vulnérables.
Les enseignants ne sont plus infaillibles, ils sont même très vulnérables. J’ai fait exprès de choisir ce titre, parce que je sais, l’enseignant fort, solide, qui sait tout et à qui rien n’arrive, c’est l’image que nous avons souvent eu de nos enseignants.
Dans l’imaginaire collectif, les enseignants sont souvent perçus comme des figures d’autorité, des gardiens du savoir, des maîtres infaillibles qui guident nos vies éducatives. Pourtant, lorsque nous creusons un peu plus profondément, nous découvrons une réalité bien différente.
Les enseignants sont, en fait, des êtres humains vulnérables, confrontés à des conditions de travail exigeantes qui ont un impact profond sur leur vie personnelle.
L’exemple Frappant du Quebec
L’actualité de l’enseignement au Québec, par exemple, présente plusieurs exemples d’enseignants qui, après pourtant souvent plusieurs années d’expérience, décident d’abandonner le métier parce que n’en pouvant plus.
Pourquoi vouloir devenir enseignant au Quebec par exemple, pour ensuite renoncer à la profession quelques années plus tard? Leurs histoires tournent autour des mêmes problèmes qui sont évoqués dans cet article.
D’ailleurs, la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), qui représente environ 65 500 enseignants du préscolaire, primaire et secondaire, a voté récemment en faveur d’une grève générale illimitée à compter du 23 novembre prochain.
Etre Prof: Déconstruire Les Myths
Nous avons tous eu dans notre vie ces enseignants forts, “durs à cuire” et sévères, qui ont contribué à renforcer en nous l’image du prof invincible, infaillible et pourtant la liste des problèmes auxquels ils sont confrontés nous fait redescendre de ce nuage d’idées.
Il est crucial de réaliser que derrière cette façade se cachent souvent des enseignants confrontés à une multitude de problèmes et de défis qui les rendent plus humains que jamais. Ces enseignants dévoués font face à des réalités difficiles tout en cherchant à guider et à éduquer leurs élèves.
Il est essentiel de prendre en compte ces réalités pour mieux soutenir la profession enseignante et reconnaître leur valeur inestimable dans nos vies.
En réalité, les enseignants jonglent avec une multitude de tâches : planification des cours, évaluation des élèves, réunions avec les parents, et bien plus encore. Ils sont confrontés à une charge de travail considérable, ce qui peut être épuisant physiquement et mentalement.
Etre Prof: Les Défis des Enseignants en 2024
Etre prof aujourd’hui n’est plus aussi attrayant que par le passé. Les enseignants font face à une série de conditions de travail difficiles qui méritent d’être prises en compte.
Derrière l’image de professeurs forts se cachent des individus qui luttent au quotidien avec ces réalités :
1. Charge de Travail Élevée: Les enseignants sont responsables de la planification des cours, de la préparation des leçons, de l’évaluation des élèves, de la gestion de la discipline en classe et de nombreuses tâches administratives. Cette charge de travail peut être écrasante et chronophage.
2. Salaires modestes : Dans de nombreuses régions, les enseignants sont confrontés à des salaires relativement bas par rapport à leur niveau d’éducation et à leur responsabilité. Cela peut rendre difficile la subsistance et le maintien d’un niveau de vie décent.
En 2023, une compilation de données effectuée par la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et relayée par Radio-Canada mettait en lumière une réalité alarmante au Québec : un enseignant sur six subit un écart de salaire significatif de près de 20 % par rapport au reste du Canada, se traduisant par une différence de 16 000 $.
3. Classes surchargées: Les enseignants dans de nombreuses écoles doivent gérer des classes avec un grand nombre d’élèves, ce qui rend difficile la possibilité d’accorder une attention individualisée à chacun.
4. Pression pour la Performance: Les enseignants sont souvent soumis à une pression intense pour que leurs élèves obtiennent de bons résultats académiques. Cette pression peut avoir des effets négatifs sur leur bien-être mental et émotionnel.
5. Stress et Épuisement: La combinaison de la charge de travail, de la pression pour la performance et de la gestion des comportements en classe peut entraîner un stress élevé et un épuisement professionnel chez les enseignants.
6. Manque de Soutien: Dans certaines régions, les enseignants peuvent avoir un accès limité à des ressources pédagogiques, à des programmes de formation continue et à un soutien administratif adéquat.
7. Défis de la Discipline et du Comportement: Gérer les comportements difficiles en classe peut être particulièrement stressant et exigeant pour les enseignants, affectant leur environnement d’enseignement.
8. Évolution de la Technologie: Les enseignants doivent s’adapter aux changements technologiques rapides, ce qui peut ajouter une couche supplémentaire de complexité à leur travail.
9. Engagement Personnel: En plus de leurs responsabilités professionnelles, de nombreux enseignants s’investissent personnellement dans le bien-être et le développement de leurs élèves, ce qui peut être émotionnellement exigeant.
Ces défis, souvent méconnus, sont une réalité quotidienne pour de nombreux enseignants. En reconnaissant ces réalités, nous pouvons mieux soutenir la profession enseignante et reconnaître leur dévouement à l’éducation malgré ces obstacles.
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Impact sur la Vie Personnelle d’un Enseignant
Tout ces défis professionnels ont un impact direct sur la vie personnelle des enseignants. Le stress au travail peut se répercuter sur leur santé mentale, affectant ainsi leur qualité de vie en dehors de l’école.
De plus, la préparation des cours et les corrections peuvent parfois empiéter sur leur temps libre, affectant leurs relations personnelles et leur bien-être général.
Agissons ensemble…
L’Enseignant de votre Enfant N’explique Pas Bien? Voici 7 Astuces pour Gérer La Situation.
Il est temps de reconnaître la vulnérabilité des enseignants et de les soutenir davantage. En tant que membres essentiels de notre société, ils méritent notre appui.
Voici quelques actions que nous pouvons entreprendre:
1. Plaider et les soutenir pour des salaires équitables et des conditions de travail améliorées pour les enseignants.
2. Soutien de la santé mentale des enseignants en encourageant l’accès aux ressources nécessaires.
3. Reconnaissance de leur travail acharné et de leur impact sur nos vies.
Prendre conscience de cette réalité nous permettrait…
- D’être un peu plus tolérant envers nos enseignants,
- D’être un peu moins dur quand l’enfant fait des commentaires négatifs
- De comprendre que c’est des humains comme nous
- De comprendre qu’ils font des métiers que très peu parmi nous seraient capables d’exercer
- De comprendre qu’ils font un métier que très peu parmi nous feraient de la façon qu’on veut qu’ils fassent
- De comprendre qu’ils font un métier où ils travaillent bien au-delà du salaire qu’on leur paie.Combien parmi nous seraient prêts à travailler 50 heures mais être payés seulement 32 ?
Conclusion
Devenir enseignant devrait être gratifiant, car c’est une occasion unique d’inspirer la nouvelle génération.
Les enseignants ne sont pas seulement des gardiens du savoir, mais aussi des êtres humains vulnérables confrontés à des défis quotidiens.
En reconnaissant leur vulnérabilité et en prenant des mesures pour les soutenir, nous pouvons contribuer à créer un environnement éducatif plus sain et plus équilibré pour tous.
Il est temps de montrer notre gratitude envers ceux qui nous ont tant appris tout en luttant pour leur propre bien-être.
by Dr Gervais Kamga | 29 Oct 2023 | Astuces pour Parents, Développement Personnel
Selon l’OMS, la dépression est la principale cause de morbidité et d’incapacité dans le monde, touchant plus de 300 millions de personnes en 2017.
Cela démontre que de nombreuses personnes traversent des moments difficiles sur le plan mental, et beaucoup cherchent de l’aide. On s’est souvent tourné vers deux solutions: le recours à un psychologue ou à un coach de vie.
La question à laquelle nous répondons dans cet article est la suivante…
Coach ou psychologue: quelle est la différence entre ces deux professionels? Et pour votre bien-être, laquelle de ces options est la plus appropriée ?
En une ligne, la différence entre un coach et un psychologue est que le coach vous accompagne dans vos objectifs, tandis que le psychologue traite un problème ou un trouble.
Lisez la suite pour découvrir 5 points de différenciation entre un coach et un coach.
Psy ou Coach: 5 points de distinction
De prime abord,, établissons la distinction claire entre les deux concepts :
Psychologue (Thérapeute)
Un professionnel de la santé mentale qui possède une formation académique en psychologie et qui offre des services de diagnostic et de traitement pour divers problèmes de santé mentale.
La psychologie est une discipline scientifique qui remonte à la fin du XIXe siècle.
Coach (ou Coaching)
Un accompagnateur dont le travail est axé sur le développement personnel, l’amélioration des compétences, et l’atteinte d’objectifs. Le coaching, à la base, n’implique pas de diagnostic ou de traitement de troubles mentaux graves.
Le coaching est un concept relativement nouveau qui trouve ses racines dans le domaine du sport, où les entraîneurs sont responsables de la formation et de la performance des athlètes. L’idée de coaching s’est ensuite étendue au développement personnel, au leadership, et à d’autres domaines de la vie.
Voici nos 5 points de distinction entre ces deux concepts…
1. Formation et compétence
Psychologues: Ils ont suivi une formation académique rigoureuse en psychologie, souvent complétée par des études supérieures. Ils sont habilités à diagnostiquer et traiter une variété de problèmes de santé mentale, tels que la dépression, l’anxiété, les troubles alimentaires et les traumatismes.
Leur formation est basée sur des méthodes cliniquement validées.
Coaches: En revanche, les coaches ne sont pas tenus de suivre une formation académique en psychologie. Les formations de coaches varient et ne sont pas réglementées de manière stricte. Ils se concentrent sur l’action, le développement de compétences, et l’atteinte d’objectifs.
2. Diagnostic vs. Objectifs
L’un des aspects fondamentaux qui distinguent un psychologue d’un coach est la capacité à diagnostiquer et traiter des troubles mentaux.
Les psychologues peuvent aider les personnes souffrant de troubles tels que la schizophrénie, le trouble bipolaire, ou le trouble de stress post-traumatique; en utilisant des techniques thérapeutiques appropriées.
Les coaches, quant à eux, se concentrent sur l’établissement d’objectifs, l’amélioration des performances, et le développement de compétences. Ils ne sont pas autorisés à diagnostiquer ou à traiter des troubles mentaux graves. Le coaching est davantage axé sur le futur et l’amélioration des compétences que sur le passé et la guérison.
3. Approche
Psychologues: La thérapie adopte une approche introspective, explorant les émotions, les expériences passées, et les schémas de pensée. Les psychologues utilisent diverses approches thérapeutiques telles que la thérapie cognitivo-comportementale, ou la thérapie interpersonnelle, basées sur des preuves.
Coaches: L’approche du coaching est axée sur l’action, aidant les individus à définir des objectifs et à développer des plans d’action concrets. Cette approche est plus orientée vers l’avenir et la réalisation de changements positifs.
4. Éthique et réglementation
Psychologues: Sont soumis à des normes éthiques strictes et à des réglementations gouvernementales, garantissant un haut niveau de professionnalisme et de responsabilité.
Coaches: Ne sont pas soumis à la même réglementation et ne sont pas tenus de respecter des normes éthiques spécifiques. Cela signifie que la qualité des services de coaching peut varier considérablement en fonction du coach, individuellement parlant.
5. Portée des problèmes
Les psychologues sont formés pour traiter un large éventail de problèmes de santé mentale, des troubles légers aux troubles graves. Ils sont bien équipés pour aider les personnes qui luttent avec des problèmes profondément enracinés, des traumatismes, et des troubles mentaux graves.
Les coaches se concentrent généralement sur des problèmes liés au bien-être, au développement personnel, et à l’amélioration des compétences. Ils peuvent être efficaces pour aider les individus à améliorer leur performance au travail, à prendre des décisions de vie importantes, ou à développer des compétences spécifiques.
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Coaching scolaire vs. Thérapie pour les jeunes
Maintenant, penchons-nous sur ce sujet crucial pour les parents:
La différence entre le coaching scolaire (ou coaching académique) et la thérapie pour les jeunes, notamment les enfants et les adolescents.
Comment savoir quand l’un ou l’autre est approprié pour votre enfant?
Pourquoi opter pour le coaching scolaire ?
Le coaching scolaire n’est pas uniquement réservé à des fins scolaires. Il touche à tous les aspects du développement personnel et aide les jeunes à relever les nombreux défis auxquels ils sont confrontés dans leur vie personnelle et scolaire.
Vous devriez vous intéresser au coaching scolaire pour votre enfant, pour l’une ou l’autre des raisons suivantes…
1. Améliorer ses compétences d’apprentissage:
Le coaching scolaire est idéal lorsque votre enfant a besoin d’améliorer ses compétences d’apprentissage, telles que la gestion du temps ou de planification, les techniques de révisions, la préparation d’examen, etc. Le coach peut aider à développer des stratégies d’étude efficaces.
Exemple: Votre ado a du mal à apprendre à la maison parce qu’elle n’arrive jamais à gérer son temps. Elle est toujours en retard dans ses travaux et n’arrive jamais à terminer quoi que ce soit.
Cela vous rappelle quelqu’un? Cet enfant a besoin d’un coach scolaire pour l’aider à élaborer un plan d’étude et de travail flexible qu’il pourra réellement suivre. Et il est encore plus important d’assurer un suivi personnel.
2. Motivation et confiance :
Si votre enfant semble manquer de motivation ou de confiance en lui à l’école, le coaching scolaire peut aider à renforcer sa motivation et sa confiance.
Exemple: Votre enfant est peut être découragé par ses résultats scolaires et a besoin de regagner de confiance en ses capacités académiques.
3. Orientation professionnelle:
Le coaching scolaire peut aider à explorer des options de carrière et à planifier le futur. Un coach en orientation scolaire en quelque sorte.
Exemple: Votre enfant est sur le point de choisir une filière au et a besoin d’aide pour prendre une décision éclairée.
4. Gestion du stress lié aux études ou à la pression de la vie :
Le coaching scolaire peut enseigner des techniques de gestion du stress pour faire face à la pression académique et personnelle.
Exemple: Votre enfant est submergé par le stress des examens et des devoirs. Un coach peut l’aider à gérer ces pressions de manière saine.
5. Améliorer ses résultats scolaires:
Si votre enfant a du mal à obtenir de bons résultats à l’école malgré de nombreux efforts, le coaching scolaire peut aider à identifier les obstacles à la réussite et à les surmonter.
Exemple: Votre enfant travaille dur, mais ses notes ne s’améliorent pas. Un coach peut aider à identifier des lacunes dans sa méthode ou stratégie d’étude.
Le coaching scolaire présente bien d’autres avantages importants, que nous abordons dans notre article : Pourquoi faire du coach scolaire?
Quand opter pour la thérapie pour les jeunes ?
Le coaching est un excellent outil, mais il ne peut pas résoudre tous les problèmes de l’enfant.
1. Problèmes de santé mentale :
Si votre enfant souffre de dépression, d’anxiété, de troubles du comportement, ou d’autres problèmes de santé mentale sérieux, il est essentiel de consulter un psychologue ou un thérapeute.
Exemple: Votre enfant manifeste des signes de dépression, comme un retrait social, une perte d’intérêt pour les activités, ou des changements de sommeil.
2. Traumatismes ou événements stressants :
Si votre enfant a été exposé à des événements traumatisants ou stressants, la thérapie peut l’aider à traiter ces expériences et à s’adapter.
Exemple: Votre enfant a vécu un événement traumatisant, comme un accident ou un décès dans la famille.
3. Problèmes familiaux:
Lorsque des conflits familiaux, un divorce, ou d’autres problèmes familiaux affectent le bien-être de votre enfant, la thérapie familiale peut être bénéfique.
Exemple: Votre enfant a du mal à faire face à la séparation de ses parents.
4. Comportements autodestructeurs:
Si votre enfant adopte des comportements autodestructeurs, tels que l’automutilation, la toxicomanie, ou des comportements alimentaires inadéquats, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé mentale.
Exemple: Votre adolescent présente des signes d’automutilation, comme des entailles sur les bras.
5. Troubles de l’attention ou de l’hyperactivité:
Si votre enfant présente des symptômes de TDAH ou d’autres troubles du comportement, il peut bénéficier d’une évaluation et d’une thérapie appropriée.
Exemple: Votre enfant a du mal à se concentrer en classe et à suivre les règles.
Conclusion : Choisir ce qui convient le mieux
En fin de compte, le choix entre consulter un psychologue ou un coach dépend de la situation et des besoins individuels.
Les psychologues sont des experts en santé mentale qui peuvent diagnostiquer et traiter des problèmes profonds, tandis que les coaches se concentrent sur le développement personnel et l’amélioration des compétences.
Pour les jeunes, il est essentiel d’explorer le coaching scolaire et la thérapie en fonction des besoins spécifiques de chaque enfant.
Il n’est pas nécessaire de choisir une voie unique. Dans de nombreux cas, une approche collaborative, où un psychologue et un coach travaillent en tandem, peut être la plus efficace pour aider une personne à atteindre ses objectifs personnels et à surmonter des obstacles émotionnels.
La première étape vers un bien-être mental optimal est de reconnaître que l’aide est nécessaire, quelle que soit la forme qu’elle prend.
Le plus important est de choisir la voie qui vous mènera vers un avenir plus serein, heureux et épanoui.
N’ayez pas de gène et n’hésitez pas à chercher de l’aide et à explorer les options disponibles pour prendre soin de votre santé mentale, ou de celle de vos enfants.
Le plus important, c’est la finalité: s’accomplir, et se sentir bien. Le reste est secondaire.
by Dr Gervais Kamga | 23 Oct 2023 | Astuces pour Parents
“En tant que parent, je suis vraiment inquiète de la situation de mon fils à l’école. Son prof ne dispose pas de toutes les qualifications requises et n’explique pas bien. C’est juste un adulte qu’on a mis dans la classe, il est perdu !
Mon fils ne comprend rien, il rentre tous les soirs en larmes, je suis dépassée et je ne sais pas quoi faire ! ”
Ça, ce sont les mots d’un des parents que nous avons rencontrés récemment.
Cette année, à la rentrée scolaire, la situation dans le système scolaire au Québec s’est largement aggravée avec 8000 enseignants manquants, au point où le ministère s’est résolu à donner à n’importe qui, pour peu qu’il soit adulte, la possibilité d’enseigner dans une classe.
Beaucoup de classes se retrouvent donc avec des adultes non qualifiés, qui n’ont reçu aucune formation en enseignement, et qui n’ont jamais enseigné nulle part.
Et, comme on pouvait s’y attendre, beaucoup d’enfants sont face à des profs qui ne leur expliquent pas bien les matières, créant des situations comme celle de la famille du parent cité en début de cet article.
Êtes-vous dans cette situation? Ou alors, vous (ou votre enfant) avez le sentiment que le prof n’explique pas bien?
Comment gérer un enseignant du secondaire qui n’explique pas bien?
Dans cet article, je vous donne 7 conseils et astuces que vous allez pouvoir mettre en place dès ce soir, pour gérer la situation et faire réussir votre enfant malgré tout.
On y va!
1. Communiquer avec l’école
Prenez rendez-vous avec l’administration de l’école pour discuter de la situation. Expliquez clairement vos préoccupations et demandez quelles mesures l’école compte prendre pour résoudre ce problème.
En continuant d’insister, mais dans le respect, l’école peut elle aussi mettre la pression sur d’autres entités et peut-être une bonne solution peut être trouvée. Mais, faites cela sans que votre enfant le sache.
Je vous explique pourquoi dans le prochain point.
2. Ne critiquez pas l’enseignant en présence de l’enfant
Vous devez absolument éviter de dénigrer cet enseignant en présence de l’enfant.
Cette règle peut être très difficile à respecter dans une période comme celle-ci, mais les études scientifiques déconseillent fortement de critiquer l’enseignant de l’enfant devant lui, car cela peut entraîner de nombreuses conséquences négatives.
Par exemple, cela peut semer la confusion dans sa tête, le démotiver, le décourager, lui générer du stress et de l’anxiété, affecter ses relations avec l’enseignant, etc.
Si vous critiquez l’enseignant de votre devant lui, il pourrait perdre le respect pour le prof, ce qui ne fera qu’aggraver la situation que nous rencontrons déjà. Vous devez vous assurer que l’école est consciente (et l’enseignant aussi) de votre mécontentement, mais sans laisser l’enfant penser très peu de bien de lui.
3. Encourager l’enfant à se rapprocher du prof, malgré tout.
Ça peut sembler un peu étrange de demander à l’enfant de s’approcher de ce prof qui n’explique pas bien, n’est-ce pas ?
Tout d’abord, la situation est difficile, et votre ressenti envers le prof est normal.
Cependant, et même si on ne demande pas de “juste accepter’’, faisons l’effort de comprendre qu’actuellement le système scolaire au Québec est si défaillant, que l’on est obligé d’employer des professionnels non qualifiés pour travailler dans un domaine aussi délicat que la formation et l’éducation de nos enfants.
Même s’il n’explique pas bien ou n’aide pas les enfants à comprendre les concepts, changer un enseignant peut être difficile, qui et ne se fera probablement pas du jour au lendemain.
Il faut donc trouver des moyens d’aider l’enfant à tirer le meilleur parti de son professeur, même si bien sûr il ne faut pas perdre espoir qu’il soit remplacé.
D’ailleurs, sur ce point, si la situation est vraiment grave, nous vous encourageons à continuer de vous battre, en arrière-plan, pour un remplacement de l’enseignant.
L’enfant vous dit que l’enseignant n’explique pas bien la matière, mais cela ne veut pas forcément dire qu’il ne connaît pas cette matière. Le fait qu’il ne puisse pas expliquer correctement les concepts ne signifie pas qu’il manque de connaissances. Il manque plutôt, probablement, de la pédagogie.
Ceci dit, encouragez votre enfant à aller vers lui: lever la main en classe et poser des questions pour que le prof explique davantage, aller le voir au bureau après le cours, etc. Surtout, participer aux discussions en classe, prendre des notes détaillées et encore une fois, poser le maximum de questions !
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4. Aller en récupération
Oui, le système éducatif au Québec a ses problèmes, mais une des choses merveilleuses que ce système a mis en place, c’est ce qu’on appelle la récupération.
La récupération, c’est: quand l’enfant n’a pas compris la matière en classe, il a toujours le moyen d’aller dans une autre séance avec l’enseignant, lui poser des questions, parfois en présence d’autres élèves, pour avoir encore plus d’explications.
Donc, moi, à votre place là, je demanderais à mon enfant d’aller à toutes les séances de récupération (qui sont parfois avec d’autres professeurs), pour mieux comprendre la matière.
5.Vous impliquer davantage
Je sais qu’en tant que parent, vous êtes peut-être très occupé, et vous manquez beaucoup de temps pour aider votre enfant. Malheureusement, vu la situation qu’il traverse, vous allez devoir vous impliquer davantage.
De quelle manière?
Contrôler ses devoirs à la maison, l’encourager à étudier, vérifier effectivement qu’il étudie (même si c’est fatigant pour vous), communiquer davantage avec l’école ou le prof sur les tâches scolaires, poser des questions, demander plus de ressources, etc.
Et si possible, vous asseoir pour travailler avec lui, ou envisager la solution que je vais vous proposer dans le point suivant.
6. Envisager des cours particuliers
Si les difficultés continuent, envisagez de faire suivre à votre enfant des cours particuliers dans les matières où il a des difficultés d’apprentissage. Il s’agit du tutorat, aide aux devoirs, ou répétitions.
Ces cours vont aider votre enfant à mieux comprendre ses leçons, combler ses lacunes, et progresser dans un environnement où il est souvent seul avec son répétiteur ou tuteur, favorisant une concentration maximale.
7. Le coaching scolaire, la solution ultime
Plusieurs études ont démontré la grande efficacité du coaching scolaire…
« À partir du moment où tout est mis en œuvre pour régler la problématique de la personne coachée, avec l’éthique qui est nécessaire, il y a des chances qu’elle soit satisfaite, surtout si elle a fait son check-up en amont, notamment sur les qualifications et la légitimité du coach qu’elle contacte. » Philippe Vivier, président et membre fondateur de l’AFCSE
C’est vrai que le Coaching scolaire n’est pas encore très populaire au Québec, comme en France par exemple, mais c’est peut-être la solution idéale pour votre enfant qui traverse de grosses difficultés.
Tout d’abord, avec le coaching scolaire, l’accent est mis sur les compétences personnelles de votre enfant et non sur ses matières. Le coach écoute l’enfant, lui apporte un soutien moral et même psychologique, qui lui permet de mieux traverser la situation.
Ensuite, il aide votre enfant à identifier ses forces et ses faiblesses, tout en développant des stratégies efficaces d’apprentissage et de gestion du temps.
Grâce à des techniques qu’on leur apprend dans le coaching, les élèves améliorent leur concentration, leur motivation et leur confiance en eux, ce qui se traduit par des performances académiques accrues.
Nous offrons le service de coaching scolaire, avec un immense succès auprès de nos élèves. On les aide à réussir non seulement dans leurs études, mais aussi dans leur future vie.
Si vous souhaitez en savoir plus sur comment nous pouvons aider votre enfant à surmonter ses défis d’apprentissage (qu’ils soient personnels ou liés à un enseignant non qualifié), réservez un appel aujourd’hui et je serai ravi de vous expliquer tout ce que vous avez besoin de savoir.
Courage à vous, parents valeureux !
by Dr Gervais Kamga | 5 Oct 2023 | Astuces Études
Pourquoi les enseignants du Québec quittent-ils leur métier?
La profession d’enseignant est noble, mais elle est très loin d’être facile. Les défis sont nombreux, et parfois, ils deviennent insurmontables.
Aujourd’hui, au Québec, les enseignants sont débordés, épuisés. Ils doivent, de plus en plus, gérer des classes surchargées, suivre des procédures qui consomment une tonne de temps, et ils ont bien parfois l’impression que personne ne les écoute ou ne les comprend.
Dans les écoles, il y a des incidents où des élèves s’en prennent violemment à leurs camarades et même leurs professeurs. Certaines classes sont hors de contrôle, avec des jeunes qui manifestent les plus hauts niveaux de désintérêt, désobéissance et démotivation.
La situation à certains endroits est tout simplement catastrophique. Et avec un minimum de soutien/assistance de la part des autorités scolaires et de certains parents, même les enseignants les plus expérimentés ne reconnaissent plus les salles de classe qu’ils ont parcourues, depuis tant d’années. Elles sont devenues impossibles à gérer.
Tout cela explique en grande partie pourquoi beaucoup de jeunes au Québec ne sont pas motivés par l’idée de devenir enseignants et pourquoi on en est arrivé à des situations comme celle du début de la rentrée dernière où le gouvernement a annoncé une grave pénurie de près de 8 000 enseignants.
Voici 12 raisons pour lesquelles les enseignants au Québec quittent leur métier.
Pourquoi Les Enseignants du Québec Abandonnent Leur Métier: 12 Raisons
C’est un sujet épineux et complexe, mais essentiel à aborder, car l’avenir même de notre société en dépend.
En tant que parent vivant dans cette province, et de par le rôle que je joue à la tête de mon groupe, Move to Top, j’ai été témoin de l’abandon de nombreux enseignants,qui quittent cette noble profession.
J’ai côtoyé de nombreux enseignants de l’école primaire et du secondaire au Québec. De par nos discussions et échanges, je vais partager avec vous ici des raisons objectives pour expliquer pourquoi pas grand monde ne veut devenir enseignant au Québec, et pourquoi près de 25% des nouveaux enseignants quittent leur poste après seulement sept ans.
1) Les salaires insuffisants pour un travail exigeant.
L’une des principales raisons pour lesquelles les enseignants du Québec quittent le métier est le salaire, qui est un véritable problème.
Rappelons que, jusqu’à présent (et ce depuis longtemps), les enseignants au Québec sont les moins bien payés de tout le Canada. Pourtant, ils sont parmi ceux qui fournissent (et doivent fournir) le plus d’efforts, vu les conditions dans lesquelles ils travaillent.
Une compilation de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), obtenue en 2023 par Radio-Canada montre qu’au Québec, un enseignant sur six un vit écart de salaire de près de 20 % par rapport au reste du Canada, soit un écart de salaire de 16 000$, ce qui est énorme.
Un enseignant en poste depuis 5 ans touche 62 820 $ par année, alors que la moyenne au Canada est à 76 398 $. Ce qui représente une différence de près de 14 000 $. Pour un enseignant qui exerce depuis 10 ans l’écart monte à 18 000 $ !
Un enseignant que nous avons suivi déclarait:
“Malheureusement, notre rémunération ne reflète pas l’importance de notre travail. Nous investissons énormément de temps et d’énergie dans l’éducation de la prochaine génération, mais nos salaires ne correspondent pas à l’effort que nous fournissons.”
2) Le manque de soutien de la part de l’administration
Nos enseignants du Québec se sentent souvent isolés et sans soutien de la part de l’administration. Ils doivent souvent faire face à des situations difficiles, comme des problèmes de discipline ou des élèves en difficulté, sans avoir les ressources nécessaires pour les gérer.
Le manque de soutien de la part de l’administration scolaire est un problème majeur.
Un autre enseignant:
“Les enseignants ont besoin de ressources, de formation continue et de directives claires pour enseigner efficacement, mais trop souvent, nous sommes laissés à nous-mêmes pour résoudre les problèmes.”
3) La surcharge de travail due à une augmentation du nombre d’élèves par classe.
Les classes surchargées sont devenues la norme dans de nombreuses écoles au Québec. Le manque significatif d’enseignants qualifiés disponibles se traduit par des classes de plus en plus chargées.
Il est extrêmement difficile de gérer tous ces élèves et de répondre à leurs besoins individuels. Quand on parle aux enseignants, ils sont outragés par la situation. Et la situation ne fera qu’empirer, car de moins en moins de jeunes s’intéressent à ce domaine. C’est un cercle vicieux !
4) Les problèmes de discipline en classe.
Des données publiées dans plusieurs médias ont révélé, pour cette année encore, une augmentation préoccupante des taux d’échec au secondaire, en particulier en français et en mathématiques.
Le manque de discipline des élèves est l’une des grandes causes de ce problème, selon nos analyses.
Le manque de discipline en classe est un défi majeur pour les enseignants du Québec. Gérer des comportements perturbateurs nuit à l’apprentissage de tous les élèves et peut être épuisant pour les enseignants.
Je connais personnellement des enseignants qui ont subi des blessures physiques, causées par des élèves violents et incontrôlables dans la classe. Les incidents de violence sont nombreux et certains médias en font leurs choux gras.
5) Le manque de reconnaissance professionnelle.
On doit être honnête là-dessus: les enseignants ne sont pas considérés comme il le faudrait par la société. Certains ont même souvent été mal considérés. Ils sont souvent perçus comme des fonctionnaires qui gagnent bien leur vie, qui ont de bonnes vacances et qui ne travaillent pas beaucoup.
Mais si chacun se rendait dans une salle de classe pour découvrir les pénibles épreuves que traversent ces enseignants afin de s’occuper d’élèves difficiles… on aurait beaucoup plus de respect pour le travail qu’ils accomplissent.
Un autre enseignant suivi:
“Le travail des enseignants devrait être célébré et reconnu. Malheureusement, nous manquons souvent de reconnaissance pour notre contribution à la société et à l’avenir de nos élèves.”
6) Les coupes budgétaires affectant les ressources.
L’éducation attaquée sur tous les fronts.
Le secteur de l’éducation au Québec a connu au fil des ans de multiples coupes budgétaires qui ont porté de sérieux coups aux écoles. En 2014, par exemple, plus de 200 millions de dollars ont été retirés du budget, et les coupes n’ont fait que se poursuivre.
Les coupes budgétaires dans l’éducation ont eu un impact très négatif sur le travail des enseignants. Les classes sont plus nombreuses en termes d’élèves, les ressources sont plus limitées et les conditions de travail sont moins favorables.
7) La violence en milieu scolaire.
La violence en milieu scolaire est une réalité préoccupante. Les enseignants du Québec se retrouvent parfois en première ligne face à des situations de violence, même dangereuses pour leur sécurité. Victimes de leurs propres élèves.
Selon une enquête réalisée cette année par la Fédération des employées et employés des services publics, 40% des travailleurs interrogés ont déclaré avoir été victimes de violences psychologiques de la part d’élèves au cours des six derniers mois. De plus, 35 % ont signalé avoir été confrontés à des actes de violence physique.
À la fin du mois de mars, le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, faisait part de son intention de développer une stratégie nationale visant à contrer le phénomène de la violence au sein des établissements scolaires. Et il se disait « extrêmement inquiet » face à cette problématique.
Dans un tel climat, évidemment, plusieurs enseignants peuvent prendre la décision de quitter la profession, pour préserver leur sécurité.
8) Les attentes irréalistes de la part des parents.
Je suis parent, et comme tous les autres, je veux le meilleur pour mon enfant, et j’attends qu’il reçoive le meilleur enseignement ou éducation possible. Nous sommes tous ainsi, évidemment.
Malheureusement, cette quête du meilleur pour nos enfants, parfois couplée d’impatience, peut nous pousser à adopter des attitudes ou poser des gestes, qui peuvent parfois rendre la vie très difficile aux enseignants du Québec.
Nous attendons des enseignants qu’ils soient à la fois des dispensateurs de connaissances et des gardiens de la discipline, devenue de plus en plus difficile. Nous abandonnons parfois complètement aux enseignants, notre rôle de suivi et de discipline auprès de nos enfants.
Et quand l’enseignant se plaint du comportement de l’enfant ? Certains parents ne sont pas contents ! Nous permettons ou acceptons ainsi, que les enseignants du Québec subissent en classe, des attitudes ou comportements qui nous dégoûtent nous-mêmes en tant que parents.
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9) Le manque de formation continue.
La formation continue est essentielle pour rester à jour dans le domaine de l’enseignement, mais le manque d’opportunités de formation est un problème persistant.
Les enseignants ont besoin d’une formation continue pour se maintenir à jour des nouvelles méthodes pédagogiques. Cependant, les budgets de formation sont souvent limités.
11) La bureaucratie excessive.
La bureaucratie excessive dans le système éducatif peut entraver la capacité à enseigner de manière efficace.
Les enseignants doivent souvent remplir des formulaires et des rapports administratifs qui ne sont pas toujours pertinents pour leur travail. Cela prend du temps et de l’énergie, qui pourraient être consacrés à l’enseignement lui-même.
12) Les problèmes de santé mentale liés au stress.
Le stress est omniprésent dans la vie des enseignants. L’un d’eux, rencontrés par notre équipe, nous disait:
“Nous sommes constamment sous pression pour atteindre des objectifs éducatifs, et notre travail est tout le temps sous haute surveillance avec une faible marge de tolérance pour nos erreurs, ce qui peut avoir des conséquences néfastes sur notre bien-être.”
Ils doivent atteindre des objectifs éducatifs ambitieux, tout en faisant face à des situations difficiles. Le stress et la pression liés au métier d’enseignant peuvent entraîner des problèmes de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression.
Il est temps de prendre conscience de ces problèmes et de chercher des solutions. Les enseignants sont les piliers de notre système éducatif, et leur bien-être doit être une priorité.
Pénurie enseignante: qu’en est-il de la formation ?
Quatre années, c’est la durée qui a été déterminée comme étant nécessaire et suffisante pour assurer une formation solide et de qualité pour les futurs enseignants.
Cependant, quatre ans, ça peut paraître long. Surtout quand, sur le terrain, on manque tellement d’enseignants, qu’on se retrouve à offrir les classes à un peu n’importe qui. Voilà pourquoi des questions se posent, quant à savoir si on peut réduire la durée de la formation.
Et justement, pour faire face à la situation urgente causée par le manque d’enseignants de qualité à travers le Québec, le gouvernement envisage de réduire la durée de la formation, afin de produire plus d’enseignants… rapidement !
Certains disent oui, il faut la réduire pendant que certains s’opposent à toute réduction de la durée de la formation.
Cependant, la solution, la réponse à ce débat; doit se trouver en allant d’abord sur le terrain, consulter
1) les étudiants qui suivent cette formation, et
2) interroger les nouveaux et anciens enseignants du Québec.
C’est ce que nous avons fait récemment.
Nous avons rencontré plusieurs enseignants du Québec, ainsi que de nombreux étudiants en enseignement, soit ceux qui étudient pour devenir des enseignants. La question portait sur la pertinence des cours qu’ils reçoivent (pour les étudiants) ou qu’ils ont reçus (enseignants).
Nous avons recueilli plusieurs informations que nous allons diffuser bientôt sur notre site internet et sur nos chaînes vidéo et réseaux sociaux.
En attendant, voici des mesures concrètes, efficaces, qui peuvent et doivent être prises, dans l’urgence; afin de stopper l’immense hémorragie en cours dans le système.
1. Augmenter les salaires des enseignants :
Offrir des rémunérations compétitives pour attirer et retenir des enseignants talentueux est essentiel. Une augmentation significative des salaires des enseignants peut constituer une incitation puissante.
2. Investir massivement dans la formation des enseignants
Mettre en place des programmes de reconversion professionnelle pour les personnes qui souhaitent devenir enseignants, en simplifiant le processus de qualification.
Aussi, le gouvernement pourrait mettre en place des programmes de formation continue de haute qualité pour les enseignants, en les aidant à rester à jour avec les dernières méthodes pédagogiques et les tendances en éducation.
3. Accroître le soutien administratif:
Il est essentiel de:
- Fournir un soutien administratif adéquat aux enseignants, y compris des ressources pédagogiques, un soutien en matière de discipline et un accès à des conseillers d’orientation.
- Promouvoir une culture de respect envers les enseignants. Encourager le respect et la reconnaissance envers les enseignants, y compris de la part des élèves, des parents et de la société en général.
Ceci donnerait une image beaucoup plus positive du métier, le rendrait alors plus attrayant pour les potentiels nouveaux enseignants, tout en encourageant les enseignants déjà en poste à rester plus longtemps.
4. Créer plus d’incitatifs à l’enseignement en régions éloignées:
Offrir encore plus d’avantages financiers et des incitatifs pour encourager les enseignants à travailler dans des régions éloignées ou dans des écoles défavorisées.
Investir dans l’infrastructure scolaire. Moderniser et améliorer les infrastructures des écoles pour créer un environnement d’apprentissage plus propice.
5. Établir un dialogue plus ouvert avec les enseignants:
Créer un mécanisme pour que les enseignants du Québec puissent exprimer leurs préoccupations et leurs idées, et intégrer leurs commentaires et suggestions dans les réformes éducatives.
6. Coaching scolaire
Imaginez une classe où les élèves sont engagés, organisés, désireux d’apprendre. Des classes où les élèves sont motivés, concentrés, disciplinés et respectueux.
C’est la classe idéale, qui n’est encore qu’un rêve pour la plupart des enseignants québécois. Mais, c’est un rêve qui est possible si nous décidons de refonder notre système d’éducation sur la base d’un certain type d’accompagnement offert aux jeunes, dès leur plus jeune âge.
Un accompagnement censé les préparer et ensuite les suivre tout le long du parcours, et qui inculque chez eux les habitudes et attitudes décrites ci-dessus.
Le coaching scolaire est un puissant outil qui peut nous permettre d’y parvenir si nous le faisons correctement. L’objectif d’un programme de coaching scolaire est d’aider les jeunes à identifier et à surmonter les difficultés profondes qui les empêchent de réaliser leur véritable potentiel.
Le tout, en les guidant vers les habitudes et attitudes positives, de succès. Et pour ceux qui font face à des problèmes dans leur vie personnelle, les coachs peuvent être un rempart pour les écouter, les soutenir, les inspirer et les guider.
Grâce au coaching, les jeunes retrouvent leur motivation à travailler fort, développent l’autodiscipline et le respect, apprennent l’organisation personnelle, développent le sens de fixer des objectifs et l’ambition pour réussir, et bien plus encore.
Il a été prouvé, au-delà de tout doute raisonnable, que presque tous jeunes peuvent être coachés pour devenir des citoyens merveilleux et respectueux, selon les normes de la société.
Apprenez-en plus sur le coaching scolaire et, si vous êtes parent, profitez pour voir si c’est la bonne option pour la réussite de votre enfant.
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Conclusion
Le départ massif d’enseignants qualifiés est un cri d’alarme que nous ne pouvons ignorer. Le Québec ne peut plus ignorer l’urgence de la situation en éducation.
Les solutions existent. Et vu la situation actuelle, elles exigent un engagement ferme et déterminé, de part et d’autre. En commençant par les décideurs.
Augmentation des salaires, soutien aux enseignants du Québec, modernisation des infrastructures, promotion de plus de respect de la profession : voilà des mesures cruciales à prendre immédiatement.
by Dr Gervais Kamga | 17 Sep 2023 | Astuces pour Parents
Est-ce que vous le croirez si on vous disait qu’il existe une méthode de révision ou d’apprentissage passe-partout qui est capable de garantir la réussite scolaire de votre enfant, même s’il rencontre des difficultés scolaires?
Eh oui… ce genre de méthode existe bel et bien.
Imaginez un monde où votre enfant peut obtenir d’excellents résultats sans avoir à fournir d’efforts surhumains. Au contraire, un monde dans lequel il est capable de créer ces résultats, parfois avec le minimum de tracasseries et maux de tête. C’est exactement vers ce monde que cet article va vous amener, avec le secret que je vais vous révéler aujourd’hui.
Ce secret, je l’ai découvert pendant ma scolarité au Cameroun. Une méthode d’apprentissage extraordinaire qui a radicalement changé ma vie. Le “study sandwich.”
Grâce à cette méthode de révision, en plus d’excellentes notes en classe, j’ai été capable également de remporter plusieurs trophées dans des compétitions internationales. J’ai également obtenu un doctorat avec une mention « Excellent » dans l’une des principales universités du Canada.
Cette méthode, que j’appelle le “Study Sandwich”, pourrait être une clé du succès scolaire, même pour un enfant en difficulté d’apprentissage.
Comprendre la Méthode de Révision: Le “Study Sandwich”
La méthode du “Study Sandwich” est une stratégie qui se divise en trois étapes cruciales:
- Exercice
- Etude +
- Exercise;
Chacune contribuant de manière significative à l’efficacité de l’apprentissage. Voyons les étapes en détails…
Étape 1 – Révision des anciens sujets et Exercices
La première étape de cette méthode de révision consiste à visiter les anciens sujets et exercices sur l’objet d’étude avant même d’ouvrir le cahier.
Oui, je sais. Passer en revue des exercices avant de commencer à étudier ses cours peut sembler contraire à la logique. Mais c’est une des stratégies les plus puissantes qu’un enfant peut utiliser pour réussir ses études.
L’idée est de parcourir les exercices afin de savoir exactement ce sur quoi on doit se concentrer lorsqu’on étudie.
Il est facile de se perdre dans un tas de notions et de concepts lorsque l’on étudie. Mais ce n’est pas tout ce que nous étudions qui est important. Nous devons identifier les parties les plus cruciales de notre contenu d’étude et mettre l’accent sur ces parties.
Le cerveau comprendra ainsi que ces parties sont importantes et qu’elles doivent être conservées dans la mémoire à long terme.
Je vous propose donc comme défi avec votre enfant de ne pas ouvrir le cahier de notes avant d’avoir passé en revue autant d’exercices de révision que possible.
Avec cette méthode de révision, désormais, lorsque votre enfant plongera dans ses notes, il aura l’impression de rechercher des réponses à certaines questions qui trottent dans sa tête concernant le cours. Étudier comme si on cherchait quelque chose dans ce qu’on lit, c’est beaucoup plus efficace.
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Étape 2 – Sessions d’Apprentissage Actif avec des Pauses Régulières
L’apprentissage actif est au cœur de la méthode du “Study Sandwich”. Votre enfant doit s’engager activement dans ses études après avoir examiné brièvement des exercices et d’anciens sujets d’examen. Cela signifie qu’il ne doit pas se contenter de lire passivement ses cours, mais plutôt participer activement à l’apprentissage.
Ceci consiste à écrire, à désigner, à effectuer des exercices pratiques, à résoudre des problèmes, à discuter avec d’autres élèves, ou même à enseigner ce qu’il apprend à quelqu’un d’autre.
L’apprentissage actif est nettement plus efficace que la simple lecture ou l’écoute passive. Selon la pyramide d’apprentissage d’Edgar Dale, nous retenons seulement 10% de ce que nous lisons et 20% de ce que nous entendons.
En revanche, nous retenons jusqu’à 80% des cours que nous arrivons à démontrer (pratiques), et voir 90% de ce que nous enseignons aux autres.
Vous voyez ? Un enfant qui ne fait que lire de façon passive, va retenir entre 10% et 20% de ce qu’il apprend, alors qu’un autre qui utilise l’apprentissage actif va aller jusqu’à 90% !
Voilà, pourquoi, l’apprentissage actif est si puissant.
Voici un exemple: Si votre enfant étudie l’histoire, il peut créer une carte mentale ou simplement mettre de façon graphique sur une feuille les événements clés pour bien les voir. Il peut rédiger des résumés de chapitres, ou même jouer le rôle d’un personnage historique lors d’une discussion avec ses amis.
Note sur les pauses:
Selon le livre “Study Less, Study Smart” du Professeur Marty Lobdell, chaque séance d’études devrait durer 30 minutes seulement, suivie par une pause de 3-4 minutes, suivie par la prochaine séance.
Récapitulatif avant la prochaine étape:
Nous avons vu que pour appliquer le “Study Sandwich” une méthode de révision efficace et solide, il faut commencer par réviser les anciens sujets et exercices. Ensuite, lors des séances de révisions, il faut utiliser la technique d’apprentissage actif avec des pauses.
Nous voyons ci-dessous la dernière étape du processus.
Étape 3 – Traiter les Exercices et Anciens sujets à Nouveau
À la fin de plusieurs sessions d’apprentissage actif, l’enfant doit encore revenir et répondre aux exercices d’application passés en revue à l’étape 1. Cette révision finale consolide la mémoire à long terme et permet aussi à votre enfant de voir sa progression et grandit sa confiance en soi.
Encouragez-le à refaire ces exercices avec attention et à répondre à plusieurs questions liées à l’objet d’étude. Il constatera ainsi son amélioration et renforcera sa confiance en lui.
Comment faire une Révision Intelligente ?
Comment apprendre plus intelligemment? Maintenant que vous connaissez les étapes clés de la méthode du “Study Sandwich”, examinons de plus près comment faire une révision intelligente (guide pour les élèves):
- Planification
Commencez par établir un plan de révision. Identifiez les sujets à réviser, fixez des objectifs réalistes pour vous même, et organisez votre temps en fonction de vos priorités.
- Création de Résumés
Créez des résumés ou des fiches de révision pour chaque sujet. La rédaction de ces documents vous obligera à synthétiser les informations importantes.
- Utilization du Mind Mapping
Les cartes mentales peuvent être un outil puissant pour visualiser des concepts complexes et leurs interconnexions. Essayez d’utiliser cette technique pour réviser.
- Révision Active
Pratiquez l’apprentissage actif en résolvant des exercices, en expliquant les concepts à d’autres personnes, ou en enseignant la matière à quelqu’un d’autre. Cette approche renforce la mémorisation.
Quelles sont les méthodes les plus efficaces pour l’Apprentissage ?
Outre la méthode du “Study Sandwich”, il existe d’autres techniques pertinentes pour l’apprentissage, telles que la méthode Pomodoro (travail par intervalles) et la technique Feynman (expliquer un concept comme si on l’enseignait à quelqu’un d’autre).
L’Engagement des Parents
Vous devez soutenir activement votre enfant dans l’application de la méthode du “Study Sandwich”. L’engagement des parents est essentiel pour garantir le succès de cette méthode. Suivez son progrès, encouragez la régularité et la persévérance.
Le secret n’est pas dans la quantité de travail, mais la capacité à faire même un peu, un peu… chaque jour. Ou le plus régulièrement possible. Votre rôle en tant que parent est de créer un environnement propice à l’apprentissage.
Voici comment vous pouvez vraiment aider votre enfant à améliorer ses résultats scolaire, meme avec un emploi du temps chargé
Conclusion
La méthode du “Study Sandwich” est une méthode de révision efficace, qui permet une meilleure compréhension, une meilleure maîtrise des matières, et des résultats académiques exceptionnels pour votre enfant.
Elle ne demande pas d’effort surhumain. Elle demande simplement de faire les choses de façon beaucoup plus intelligente, dans une approche stratégique de l’apprentissage.
Et encore une fois, rappelez-vous que même si la réussite académique demande du temps et de l’effort, avec certaines méthodes on n’a pas besoin d’en faire trop. Et cette méthode peut rendre le processus, vraiment efficace.
Votre enfant mérite le meilleur, et la méthode du “Study Sandwich” peut le mener vers le meilleur. Et vers un avenir académique radieux.
