Québec vient de Bannir les cellulaires à l’école. C’est fini. Plus d’écrans en classe. Plus de TikTok pendant le dîner. Même Candy Crush est en dépression.

C’est pas un poisson d’avril.

C’est une directive ministérielle adoptée officiellement par le Conseil des ministres du Québec.

À partir de la rentrée 2025, les élèves n’auront plus le droit d’utiliser leur téléphone ni en classe, ni sur l’heure du midi, ni même pour flâner dans le corridor.

Sauf exceptions médicales ou pédagogiques, bien sûr. Mais pour le reste? Paf. Banni. Comme la poutine dans un régime keto.

Mais attendez. Avant de crier au scandale, ou au contraire de lever les bras au ciel comme si on venait d’abolir les devoirs, laissez-moi vous raconter l’histoire derrière ce move gouvernemental qui fait trembler les poches arrière des ados.


 

Eleves utilisant les cellulaires en salle de classe au Quebec

 

Comment en est-on arrivés à interdire les portables à l’école?

Ce n’est pas tombé du ciel. Depuis le printemps 2023, les profs criaient à l’aide.

Un sondage de la FSE-CSQ révèle que 92 % des enseignants en avaient assez.

Selon eux, les cellulaires en classe, c’est comme essayer d’enseigner l’algèbre à un écureuil distrait par un laser.

Les élèves ne suivent plus. Ils scrollent. Ils snapent. Et ils filment leurs profs en douce.

Oui, madame. Filmer en cachette, pour ensuite partager ça sur les réseaux avec un p’tit filtre chien. Bonjour la profession enseignante.

Et le gouvernement? Il résistait. Jusqu’à ce que le ministre Bernard Drainville débarque avec sa grosse valise de décisions.

Le 23 août 2023, il annonce: on va interdire le cellulaire en classe. Et quelques mois plus tard, il revient avec la version 2.0: interdiction des portables à l’école, toute la journée scolaire.

Pas juste pendant les cours. Toute la journée scolaire. Même durant la récré, la pause pipi ou le dîner. Oui oui.

Le téléphone en classe : ange ou démon?

 

Le telephone en classe: ange ou demon?

Il faut dire que le cellulaire en classe, c’est le ketchup de l’école moderne. Tout le monde en a un, tout le monde l’utilise… même si ce n’est pas toujours recommandé.

Certains enseignants l’utilisent à merveille pour encourager l’apprentissage actif, pour filmer un exposé ou partager une ressource.

D’autres y voient un vampire de l’attention, aspirant le focus des élèves et injectant du TikTok dans chaque interstice d’ennui.

Mais les données s’accumulent : baisse de concentration, triche facilitée, harcèlement numérique, dépendance.

Une étude menée dans des écoles françaises (où l’interdiction existe depuis 2018) montre une légère amélioration des résultats scolaires chez certains élèves après le bannissement.

D’autres recherches suggèrent que les effets varient fortement selon les milieux, l’encadrement parental et les habitudes numériques préexistantes.

Et vous savez quoi? Si votre enfant est déjà accro aux écrans à la maison, ce n’est pas l’école qui va tout réparer. Bannir les cellulaires à l’école peut être un levier, mais ce n’est qu’une pièce du puzzle.

Pourquoi bannir les cellulaires à l’école? Parce que ça partait en vrille.

1. Concentration? Quelle concentration?

On n’a pas besoin d’un doctorat (même si j’en ai un 😅) pour comprendre que si votre enfant regarde son écran aux 5 minutes, il n’écoute pas Pythagore ni Victor Hugo.

Selon Statistique Canada, 71 % des jeunes de 15 à 24 ans vérifient leur téléphone au moins toutes les 30 minutes, et 17 % le font aux 5 minutes.

 

statistiques sur l'utilisation des cellulaires a l'ecole a quebec

 

Vous avez beau avoir le meilleur prof au monde, si votre ado est occupé à répondre à un Snap, il ne retiendra rien. Sauf peut-être les pas de danse de Charli D’Amelio.

Vous voulez que votre enfant développe de vraies compétences utiles dans la vie? Apprendre à se concentrer malgré les distractions en fait partie.

2. Violence et cyberintimidation 💥

Les cellulaires en classe ne sont pas juste une distraction. Ce sont aussi des armes. Des conflits, de l’intimidation, des humiliations filmées.

Le SPVM a noté que plusieurs incidents violents dans les écoles commencent… pendant les heures de cours. Pas dans la ruelle, pas dans le métro. En plein local 205, pendant que l’enseignant explique le cycle cellulaire. Ironique, non?

Et les profs? Ils vivent avec la peur d’être filmés, moqués, partagés, ridiculisés sur TikTok. Parce qu’en 2025, l’humiliation est virale.

3. Socialisation : on se parle encore?

La Commission spéciale sur les impacts des écrans a révélé que les jeunes eux-mêmes trouvent que l’interdiction cellulaire en classe favorise les échanges sociaux.

Moins de temps sur leur cell, plus de temps à jaser, à rire, à exister.

Un ado interrogé disait :

« Je parle plus à mes amis depuis que je ne suis pas dans mon téléphone à toutes les pauses. » C’est triste que ça prenne une loi pour leur faire vivre l’heure du midi comme on la vivait en 2002, mais hey. Petit pas.

 

échanges sociaux en classe entre eleves vs eleves sur les telephones en classe

 

Qui est pour l’interdiction des cellulaires en classe?

  • Les enseignants, en majorité. Quand 92 % disent « Merci Bernard! », on écoute. Parce qu’eux, ils sont dans la tranchée. Et ils en ont marre de se battre contre TikTok pendant un cours de grammaire.
  • Les parents. Un sondage pancanadien montre que 80 % des Canadiens appuient une telle interdiction. Et au Québec? C’est 88 %. Plus populaire qu’un tirage moitié-moitié au Centre Bell.

    Vous êtes aussi nombreux à vous demander si l’école va enfin reprendre le contrôle. S’il ne serait pas plus utile d’enseigner la gestion du temps et de l’attention plutôt que de bannir l’objet.

  • Les ados… parfois! Eh oui. Une majorité de jeunes consultés par la commission disent qu’ils trouvent ça correct. Peut-être qu’au fond, ils veulent juste une pause. Une vraie. Sans notif.
  • Tous les partis politiques. Même le PQ, QS et les libéraux étaient pour, à condition qu’on remplace « interdire » par « encadrer ». Bref, ils voulaient dire la même chose sans avoir l’air d’interdire. Politique 101.

Le ministère, en interdisant le cellulaire en classe, espère réduire l’échec scolaire en améliorant la qualité de l’attention et de l’enseignement.

Mais les causes de l’échec scolaire sont multiples. Le portable n’est qu’un des nombreux coupables dans cette pièce de théâtre éducative.

Quels sont les arguments contre les cellulaires en classe?

 

méthodes d'apprentissage efficaces a essayer a la maison.

 

Parce que oui, tout le monde n’applaudit pas.

  • La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) aurait préféré laisser chaque école décider.

Ils trouvent que le gouvernement est un peu trop « papa autoritaire » avec cette décision mur-à-mur. Ils veulent plus de nuance. OK, c’est vrai que c’est pas pareil gérer une école de Val-d’Or et une de Verdun.

  • Certains élèves trouvent que bannir les cellulaires à l’école est trop sévère.

Perdre leur cell même à la pause? Pour eux, c’est comme si on leur retirait leur air climatisé mental. Un élève disait : « Moi, c’est mon seul moment pour relaxer. »

  • Certains pédagogues, surtout hors Québec, préfèrent qu’on enseigne aux jeunes à utiliser leur téléphone de manière responsable, au lieu de tout bannir. C’est comme dire : « On n’interdit pas les couteaux, on apprend à s’en servir. »

Et ils n’ont pas complètement tort. Une étude publiée dans The Lancet en 2025 n’a trouvé aucun impact significatif sur les notes ou le comportement suite à l’interdiction du téléphone en classe dans certaines écoles. Ouch.

Et si vous cherchez une pétition cellulaire en classe, certains groupes commencent déjà à en faire circuler pour ramener plus de flexibilité.

Interdiction cellulaire en classe : ce que dit la loi

Le nouveau règlement s’applique dès maintenant. Interdiction stricte d’utiliser un téléphone portable en classe, sauf :

  • pour des raisons de santé (avec certificat);
  • pour des besoins particuliers d’apprentissage (avec autorisation);
  • pour des activités pédagogiques planifiées par l’enseignant.

C’est donc une interdiction avec des exceptions. Ce qui signifie… de la gestion. Et des conflits potentiels.

D’ailleurs, si votre enfant manque déjà de motivation ou de concentration à l’école, l’interdiction du cellulaire ne suffira pas. Mais elle peut être un premier pas.

La pétition cellulaire en classe

Ce qui est fascinant, c’est que des élèves et certains parents ont lancé une pétition contre l’interdiction des cellulaires en classe. Ils réclament une approche plus nuancée, avec une meilleure éducation numérique plutôt qu’une sanction.

Ils affirment que l’interdiction des portables à l’école est une réponse paresseuse à un problème complexe. Et ils n’ont pas totalement tort.

Dans un monde où la technologie fait désormais partie des méthodes d’apprentissage, bannir le téléphone peut sembler contre-productif.

 

Le téléphone en classe : que se passe-t-il ailleurs?

  • Angleterre : Plus de 90 % des écoles secondaires ont déjà banni les cellulaires.
  • Ontario : Depuis 2019, le cellulaire est interdit en classe, mais pas pendant le dîner. Nouvelle règle en 2024 : mode silencieux et hors de vue.
  • États-Unis : C’est un casse-tête. Chaque district décide. Résultat? Confusion.

 

90% des ecoles en angleterre banni les cellulaires a l'ecole

 

Interdiction des cellulaires à l’école : bonne ou mauvaise idée?

Je vais être franc.

Comme coach qui travaille chaque semaine avec des jeunes, je vois les deux côtés. Je comprends le besoin de mettre un break.

Mais je ne crois pas qu’on puisse simplement dire « fini les téléphones » et s’attendre à des miracles. Le téléphone, c’est un symptôme. Pas la cause.

Le vrai combat, il est ailleurs : l’engagement scolaire, l’accompagnement numérique, la qualité des relations humaines, la discipline intérieure.

Les causes de l’échec scolaire sont multiples. Le portable n’est qu’un des nombreux coupables dans cette pièce de théâtre éducative.

Mais… parfois, il faut aussi agir vite, frapper fort, et revenir à la base.

Et si cette histoire de téléphone révélait quelque chose de plus profond? Une école qui cherche encore ses repères dans un monde numérique.

Des enseignants qui jonglent entre des attentes contradictoires. Des élèves perdus entre deux notifications.

Et surtout : des parents inquiets, frustrés, parfois dépassés, qui cherchent des solutions concrètes pour améliorer les résultats scolaires de leurs enfants.

Et c’est ce que fait Québec.

Est-ce que ce sera parfait? Non.
Est-ce que ça va aider? Probablement.
Est-ce qu’on va devoir s’adapter, réajuster, et écouter? Toujours.

 

Conclusion

En bannissant les cellulaires à l’école, Québec vient de faire un geste fort. Pas juste pour améliorer les notes ou la concentration. Mais pour redonner une respiration humaine à nos écoles.

Et si ça ne donne pas les résultats promis? Eh bien, on en parlera. On corrigera.

Mais pour une fois, on a osé dire : « Stop. Ça suffit. »

Et ça, honnêtement, ça mérite peut-être que vous mettiez votre propre téléphone de côté… ne serait-ce que 5 minutes.

La décision est prise. Mais votre rôle, à vous, n’a jamais été aussi important.

Posez des questions à l’école. Discutez avec votre enfant. Renseignez-vous sur les meilleures façons de réussir à l’école en 2024. Offrez du coaching. Écoutez. Apprenez.

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Author: Dr Gervais Kamga

Je suis le Dr Gervais Kamga, président et créateur de l'entreprise Move to Top, dont la mission est de transformer les jeunes en des champions dans leurs études et leur vie. Nous proposons une méthode d'accompagnement scolaire unique et révolutionnaire, basée sur le développement personnel des jeunes (motivation, confiance en soi, organisation…). Ceci, à travers nos différents programmes, en ligne; et avec le suivi de coachs professionnels. Plus de 90% des étudiants suivis progressent et atteignent de bons résultats scolaires. La vie n'a jamais été facile pour moi, et ce depuis mon tout petit âge. Mais, ai-je lâché ? NON. JAMAIS. Je me suis accroché comme jamais, je me suis battu plus qu'un lion, et aujourd'hui nous avons entre autres notre superbe joujou, l'entreprise Move to Top.